Marc Villard nous offre vingt-deux petits textes primesautiers, suites d'illusions flageolantes, de méprises, de surprises vite retombées, de rêveries court-circuitées. L'auteur s'étonne, il étonne les gens alentour, en route pour des nouveaux malentendus, la vie en abonde. Ce qui est insignifiant pour l'un prend pour le narrateur valeur d'exemple. Il aborde les évènements sous un angle qui crée la surprise chez son interlocuteur. D'où ce décalage permanent qui fait le charme de ces textes, notamment quand le narrateur se laisse porter par ses fantasmes. Obsèques, mondanités, larcins, portée de chatons, Venise, ou réflexion sur la mort, tout frappe le narrateur par son aspect imprévisible. On savait Marc Villard maître incontesté de la nouvelle et du roman noir ; on connaît moins sa veine des écrits intimes, ses dialogues conduisant à des quiproquos. Ils finissentparconstituerce qu'on appelle une expérience vibrante. Avec la brièveté qui le caractérise, Marc Villard sait se moquer de lui, discrètement. Il constate qu'on est bien seul à prendre les bonnes décisions qui s'imposent. Elles surprennent les voisins. On pouvait s'en douter. A. E., Valeurs actuelles, avril 2005

Villard - Souffrir à Saint-Germain-des-Prés - Valeurs actuelles
Marc Villard nous offre vingt-deux petits textes primesautiers, suites d'illusions flageolantes, de méprises, de surprises vite retombées, de rêveries court-circuitées. L'auteur s'étonne, il étonne les gens alentour, en route pour des nouveaux malentendus, la vie en abonde. Ce qui est insignifiant pour l'un prend pour le narrateur valeur d'exemple. Il aborde les évènements sous un angle qui crée la surprise chez son interlocuteur. D'où ce décalage permanent qui fait le charme de ces textes, notamment quand le narrateur se laisse porter par ses fantasmes. Obsèques, mondanités, larcins, portée de chatons, Venise, ou réflexion sur la mort, tout frappe le narrateur par son aspect imprévisible. On savait Marc Villard maître incontesté de la nouvelle et du roman noir ; on connaît moins sa veine des écrits intimes, ses dialogues conduisant à des quiproquos. Ils finissentparconstituerce qu'on appelle une expérience vibrante. Avec la brièveté qui le caractérise, Marc Villard sait se moquer de lui, discrètement. Il constate qu'on est bien seul à prendre les bonnes décisions qui s'imposent. Elles surprennent les voisins. On pouvait s'en douter.

A. E., Valeurs actuelles, avril 2005
Publié le 15 juin 2009

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