Gilgamesh, cinquième roi de la Ière dynastie d'Ourouk, régnait vers 2500 avant Jésus-Christ. Les récits de ses hauts faits, dont on trouve des traces de la plus haute antiquité, semblent avoir constitué pour les Mésopotamiens l'équivalent de l'Iliade et L'Odyssée pour les grecs : une épopée fondatrice, transmise oralement de génération en génération, puis peu à peu constituée en ensemble littéraire cohérent, probablement vers le début du Iième millénaire, à l'époque babylonienne, avant d'être largement diffusée dans toutes les cultures voisines, de la Palestine à l'Asie mineure. Cette large diffusion nous a permis d'en conserver l'essentiel, en partie grâce à des recoupements, en partie grâce à la version d'Assourbanipal (668-627), qui a elle seule comporte plus de 3400 des 3600 vers de l'épopée du roi d'Ourouk. Gilgamesh est donc un héros dont l'existence légendaire nous est tout aussi bien connue que celle d'un Ulysse, d'un Hérakles, ou d'un Hercule. Pour écrire ce livre, Silverberg s'est entièrement appuyé sur le poème épique originel. Tous ses hauts faits, de la construction des murailles à la guerre contre Agga, de son amitié avec Enkidou à leur lutte héroïque contre Houmbaba, de la mort d'Enkidou à la quête de l'immortalité, quasiment tout le récit repose sur l'épopée sumérienne. Seule la fin diffère, à la fois moins ambitieuse et moins désespérée que la version antique. Alors que le Gilgamesh de l'Épopée cherchait, trouvait et perdait finalement la plante d'immortalité qu'il destinait aux hommes, privant ainsi l'humanité du secret de la vie éternelle, celui de Silverberg ne la cherche que pour lui seul et ne perd finalement que le secret de l'éternel jeunesse, le seul que Lou-Ninmarka consente à lui donner.

Silverberg - Gilgamesh, roi d'Ourouk - nooSFere

Gilgamesh, cinquième roi de la Ière dynastie d'Ourouk, régnait vers 2500 avant Jésus-Christ. Les récits de ses hauts faits, dont on trouve des traces de la plus haute antiquité, semblent avoir constitué pour les Mésopotamiens l'équivalent de l'Iliade et L'Odyssée pour les grecs : une épopée fondatrice, transmise oralement de génération en génération, puis peu à peu constituée en ensemble littéraire cohérent, probablement vers le début du Iième millénaire, à l'époque babylonienne, avant d'être largement diffusée dans toutes les cultures voisines, de la Palestine à l'Asie mineure. Cette large diffusion nous a permis d'en conserver l'essentiel, en partie grâce à des recoupements, en partie grâce à la version d'Assourbanipal (668-627), qui a elle seule comporte plus de 3400 des 3600 vers de l'épopée du roi d'Ourouk. Gilgamesh est donc un héros dont l'existence légendaire nous est tout aussi bien connue que celle d'un Ulysse, d'un Hérakles, ou d'un Hercule.

Pour écrire ce livre, Silverberg s'est entièrement appuyé sur le poème épique originel. Tous ses hauts faits, de la construction des murailles à la guerre contre Agga, de son amitié avec Enkidou à leur lutte héroïque contre Houmbaba, de la mort d'Enkidou à la quête de l'immortalité, quasiment tout le récit repose sur l'épopée sumérienne. Seule la fin diffère, à la fois moins ambitieuse et moins désespérée que la version antique. Alors que le Gilgamesh de l'Épopée cherchait, trouvait et perdait finalement la plante d'immortalité qu'il destinait aux hommes, privant ainsi l'humanité du secret de la vie éternelle, celui de Silverberg ne la cherche que pour lui seul et ne perd finalement que le secret de l'éternel jeunesse, le seul que Lou-Ninmarka consente à lui donner.

Publié le 18 juin 2009

à propos de la même œuvre