Développant son univers de prédilection, la Bretagne bretonnante sublimée au travers d'une allégorie mêlant space opéra et fantasy, trempant sa plume das les sources où s'épanouissent les légendes celtes, ce deuxième récit est au moins aussi enthousiasmant que le précédent. Certaines données tout juste esquissées dans La Courtise de Lirn trouvent ici leur logique prolongement, et le vent des meilleurs récits de fantasy souffle toujours. « Djir ! » aurait pu s'intituler le premier tome, fait tout entier de superstitions. « Dour » pourrait être le titre du second, du nom breton de l'eau, du nom de l'héroïne qui apparaît à la fin, également. Le premier livre était rouge, écrit en lettres de feu, feu du combat, feu de la vengeance, feu qui dévore tout sur son passage pour préparer la terre à la future fertilisation, feu des passions qui consument les héros, sublimes archétypes bretons rendus humains en quelques 350 pages. Le deuxième tome est bleu, entre ses pages ruisselle l'eau, cette eau qui coule toujours vers la mer, et qui va emmener Myrdhinn, à la fois ami, frère et père de Skinn Mac Danna, en un long trajet pour retrouver Arcturus, orphelin déjà promis à un destin quasi-cosmique.

Servat - La navigation de Myrdhinn - Chroniques Nocturnes

Développant son univers de prédilection, la Bretagne bretonnante sublimée au travers d'une allégorie mêlant space opéra et fantasy, trempant sa plume das les sources où s'épanouissent les légendes celtes, ce deuxième récit est au moins aussi enthousiasmant que le précédent. Certaines données tout juste esquissées dans La Courtise de Lirn trouvent ici leur logique prolongement, et le vent des meilleurs récits de fantasy souffle toujours. « Djir ! » aurait pu s'intituler le premier tome, fait tout entier de superstitions. « Dour » pourrait être le titre du second, du nom breton de l'eau, du nom de l'héroïne qui apparaît à la fin, également. Le premier livre était rouge, écrit en lettres de feu, feu du combat, feu de la vengeance, feu qui dévore tout sur son passage pour préparer la terre à la future fertilisation, feu des passions qui consument les héros, sublimes archétypes bretons rendus humains en quelques 350 pages. Le deuxième tome est bleu, entre ses pages ruisselle l'eau, cette eau qui coule toujours vers la mer, et qui va emmener Myrdhinn, à la fois ami, frère et père de Skinn Mac Danna, en un long trajet pour retrouver Arcturus, orphelin déjà promis à un destin quasi-cosmique.

Publié le 18 juin 2009