« Une dernière… vraiment ? Avec Zec, Eden et Louis, ce furent comme de belles retrouvailles, émouvantes. Je ne m’étais pas rendu compte à quel point ils m’avaient manqué, eux aussi. » Voilà ce qu’écrit Carina Rozenfeld quelques jours avant la publication de La pierre d’Etlal aux éditions L’Atalante. En effet, l’auteure qui a connu le succès et malheureusement des déboires éditoriaux avec sa trilogie La Quête des Livre-Mondes récompensée par le prix de Incorruptibles, et des Imaginales, se lance dans une nouvelle aventure, sorte de prolongement de la première. Alors comme le dit si bien Carina Rozenfeld, c’est l’heure des retrouvailles. Et, pour sûr, elles sont émouvantes. Deux ans après la fin de leur première quête, Louis, Zec, et Éden ont passé le bac et sont prêt à conquérir de nouveaux horizons… avec deux lunes. Pour ce premier été en tant que bachelier, ils partent tous les trois pour passer les deux mois de vacances sur Chébérith, la planète qui, grâce à eux, a été reconstruite. Le lecteur peut ainsi découvrir ce monde dans toute sa magnificence. En signant une nouvelle fois un roman à l’écriture aussi rigoureuse que rêveuse, Carina Rozenfeld atteste sa virtuosité littéraire. L’atmosphère décrite, les paysages dépeints, les odeurs qui enivrent le livre, le sont tous d’une main astucieuse, et imaginative. Quel bonheur pour le lecteur de découvrir une planète si foisonnante, une opulence maîtrisée avec soin. C’est la création de cet univers qui fascine. Plus que tout, le but est de créer, de donner vie. Il y a une volonté d’évasion, de voler… Et ca marche. On plane, on s’éclipse du quotidien vers cette planète reconstruite. Une civilisation florissante face à la volonté humaine de changer les choses… parfois trop goulûment. Car c’est ce qui germe doucement de la terre de mots modelée. Si tout cela est imaginaire, il y a comme une émotion intense qui surgit et prend au ventre : l’impression que la paix n’existe que parce qu’il y a la guerre. Au milieu de mots brillants, d’une civilisation minutieusement mise en place sur une planète incroyable, se dépeint un pan humain qui prend toute son ampleur en flammes. Pourquoi ? Néanmoins, l’optimisme reste dominant : triomphant. L’humour qui pétille sur les lèvres, l’amour qui rit. Carina Rozenfeld décrit un monde qui bouge, un monde d’aventure et parfois de mal, mais surtout un monde d’Humanité. Mais enfin, ce sont les retrouvailles avec les personnages qui se font alors avec joie, et tendresse. Qui a lu avec délectation leurs premières aventures ne peut que confirmer l’image qu’il leur en reste : un trio uni, attachant et notable. C’est comme retrouver des amis. Et une nouvelle aventure, qui, puissante, résonne déjà comme une histoire, une intrigue et des rebondissements exceptionnels. Le rythme est mené d'une main de maître vers ce seul but : une imagination endiablée qu'elle impose avec grâce. En conclusion, ce livre est un met chérubien qui se délecte qu’on y ait déjà goûté ou non. Une nouvelle quête commence, et quand on connaît déjà l’aventure, on a plus qu’une envie : y re-goûter. Ce nouveau livre sonne comme des retrouvailles : avec Zec, Eden, et Louis, mais surtout avec la fantastique romancière qu’est Carina Rozenfeld. Elle déniche les mots comme on déniche les étoiles, et cela, tout en douceur.     La voix du livre   Tom

Rozenfeld - La pierre d'Étlal - La voix du livre
« Une dernière… vraiment ? Avec Zec, Eden et Louis, ce furent comme de belles retrouvailles, émouvantes. Je ne m’étais pas rendu compte à quel point ils m’avaient manqué, eux aussi. »

Voilà ce qu’écrit Carina Rozenfeld quelques jours avant la publication de La pierre d’Etlal aux éditions L’Atalante. En effet, l’auteure qui a connu le succès et malheureusement des déboires éditoriaux avec sa trilogie La Quête des Livre-Mondes récompensée par le prix de Incorruptibles, et des Imaginales, se lance dans une nouvelle aventure, sorte de prolongement de la première. Alors comme le dit si bien Carina Rozenfeld, c’est l’heure des retrouvailles. Et, pour sûr, elles sont émouvantes.

Deux ans après la fin de leur première quête, Louis, Zec, et Éden ont passé le bac et sont prêt à conquérir de nouveaux horizons… avec deux lunes. Pour ce premier été en tant que bachelier, ils partent tous les trois pour passer les deux mois de vacances sur Chébérith, la planète qui, grâce à eux, a été reconstruite.

Le lecteur peut ainsi découvrir ce monde dans toute sa magnificence. En signant une nouvelle fois un roman à l’écriture aussi rigoureuse que rêveuse, Carina Rozenfeld atteste sa virtuosité littéraire. L’atmosphère décrite, les paysages dépeints, les odeurs qui enivrent le livre, le sont tous d’une main astucieuse, et imaginative. Quel bonheur pour le lecteur de découvrir une planète si foisonnante, une opulence maîtrisée avec soin.

C’est la création de cet univers qui fascine. Plus que tout, le but est de créer, de donner vie. Il y a une volonté d’évasion, de voler… Et ca marche. On plane, on s’éclipse du quotidien vers cette planète reconstruite. Une civilisation florissante face à la volonté humaine de changer les choses… parfois trop goulûment.

Car c’est ce qui germe doucement de la terre de mots modelée. Si tout cela est imaginaire, il y a comme une émotion intense qui surgit et prend au ventre : l’impression que la paix n’existe que parce qu’il y a la guerre. Au milieu de mots brillants, d’une civilisation minutieusement mise en place sur une planète incroyable, se dépeint un pan humain qui prend toute son ampleur en flammes. Pourquoi ?

Néanmoins, l’optimisme reste dominant : triomphant. L’humour qui pétille sur les lèvres, l’amour qui rit. Carina Rozenfeld décrit un monde qui bouge, un monde d’aventure et parfois de mal, mais surtout un monde d’Humanité.

Mais enfin, ce sont les retrouvailles avec les personnages qui se font alors avec joie, et tendresse. Qui a lu avec délectation leurs premières aventures ne peut que confirmer l’image qu’il leur en reste : un trio uni, attachant et notable. C’est comme retrouver des amis.
Et une nouvelle aventure, qui, puissante, résonne déjà comme une histoire, une intrigue et des rebondissements exceptionnels. Le rythme est mené d'une main de maître vers ce seul but : une imagination endiablée qu'elle impose avec grâce.

En conclusion, ce livre est un met chérubien qui se délecte qu’on y ait déjà goûté ou non. Une nouvelle quête commence, et quand on connaît déjà l’aventure, on a plus qu’une envie : y re-goûter. Ce nouveau livre sonne comme des retrouvailles : avec Zec, Eden, et Louis, mais surtout avec la fantastique romancière qu’est Carina Rozenfeld. Elle déniche les mots comme on déniche les étoiles, et cela, tout en douceur.
 
 
 
Tom
Publié le 21 mai 2014