C’est aussi drôle que c’est touchant, c’est beau, ça touche à la perfection.

Le dernier Héro - Le syndrome Quickson
Article Original

Ce serait peut dire que d’affirmer avoir une connexion particulière avec Le Dernier Héros. Au-delà de la qualité intrinsèque du tome à l’aune des Annales – qui a varié entre mes premières lectures et aujourd’hui, nous y reviendrons – c’est surtout je crois cette première occurrence de Paul Kidby à l’illustration, qui a durablement marqué mon esprit. Le fait est que le monsieur est sacrément talentueux et parvient à mes yeux à prêter vie à tous les personnages de Terry Pratchett avec une fidélité inimitable, notamment en leur imprimant un souffle et un réalisme confondants. À de rares exceptions près qui ne constituent que de joyeuses additions à mon répertoire visuel, je ne peux imaginer les personnages du Disque-Monde qu’au travers de l’Art de Paul Kidby. Et c’est une sacrée chance.
J’avais donc encore une fois une hâte terrible de relire ce volume, mais encore plus singulière que d’habitude, puisque je savais très bien que ce volume est une absolue merveille de maquette et d’illustrations, en plus de contenir un récit dont je savais pertinemment qu’il était bon. En tout cas meilleur que Le Dernier Continent, bien que dans sa directe continuité (j’avoue ne pas trop me remettre de cette déception).
Et il s’avère que ma hâte était pleinement justifiée ; puisque bien au-delà de redécouvrir la magnificence de l’objet (ces illustrations en pleine ou double page, même les encarts : DAMN), j’ai surtout redécouvert un volume unique à mes yeux, constituant un pivot primordial au sein des Annales du Disque-Monde et désormais un de mes favoris sans l’ombre d’un doute. J’ai en effet eu la chance de pouvoir apprécier, aimer, ce tome sur trois niveaux différents : esthétique, narratif, et méta. J’irais jusqu’à dire que Le Dernier Héros est un des chefs-d’œuvre de Terry Pratchett au sein de sa saga culte.
Et une fois encore, je vous invite à me suivre pour que je vous explique tout ça en détails.

 En effet, si les hommes subissent l’influence des dieux, les dieux subissent tout autant celle des hommes.

L’Empereur Gengis Cohen, mieux connu sous le nom de Cohen le Barbare, a déserté son trône de l’empire Agatéen, en compagnie de sa fameuse Horde D’Argent. Et ils se dirigent vers Cori Celesti, rien de moins que le domaine des dieux du Disque. Apparemment, il y aurait quelques comptes à régler. Sauf que ces comptes pourraient bien signer la fin du Disque, ce qui n’arrange pas grand-monde, et encore moins le Patricien d’Ankh-Morpork, qui avait des plans. Il convoque donc toutes les forces vives de la ville pour essayer de trouver une solution. Ce qui inclut, entre autres, les Mages (et Rincevent), Leonard Da Quirm et le Guet Municipal.

 C’est l’avantage de l’espace. Il est assez vaste pour contenir à peu près n’importe quoi, et tôt ou tard il ne s’en prive pas.

Et à tome particulier, remarque particulière, qui me fera revenir en premier sur ce qui habituellement me fait plutôt conclure les chroniques du Tour du Disque, à savoir l’incroyable qualité de synthèse de Terry Pratchett. Le Dernier Héros, et cela m’avait échappé lors de mes premières lectures, n’est pas tant un roman qu’une novella ; ce qui change complètement sa façon de fonctionner par rapport aux autres volumes des Annales, Eric compris, puisqu’encore plus court à tous les égards. Et si je parle de sens de la synthèse là où on pourrait penser qu’il ne s’agit que d’un épisode bien plus court que les autres par pure nécessité narrative, c’est bien parce que Le Dernier Héros est en fait chargé à bloc de symboliques et d’éléments qui vont bien au delà d’eux-mêmes pour conférer à ce récit un poids très important dans le déroulé de la saga du Disque-Monde.
Pour être plus précis, si j’estime que c’est un pivot primordial, c’est parce que je crois sincèrement que Terry Pratchett y fait ses adieux en bonne et due forme à la version du Disque-Monde où la part de la parodie Heroic-Fantasy était la plus forte pour nous introduire à celle où l’industrialisation est définitivement en marche et désormais inarrêtable, où la satire de notre monde moderne sera d’autant plus prégnante. J’en veux pour preuve la convergence de quasiment tous les cycles précédents des Annales, avec la présence de Rincevent, Carotte, Léonard, les Mages et la Horde d’Argent pour une sorte de volume cross-over best-of ; tous ces personnages finalement mis en commun permettant de tirer un trait général sous toutes les thématiques qu’ils ont pu brasser jusque là, chacun de leur côté. Un littéral baroud d’honneur pour une partie de ces personnages ou certaines des thématiques qu’ils charriaient avec eux, d’ailleurs, qu’on ne croisera plus jamais ou seulement à coup d’allusions discrètes, puisque poussé·e·s vers la sortie par les circonstances autant que par Terry Pratchett qui a bien compris qu’iels ne pouvaient plus lui permettre de raconter ce qu’il voulait. Il s’agit en quelque sorte de faire de la place, ménager de nouveaux espaces. Aller de l’avant.

 Oh des bandits y en a toujours.

– Non, y a des salauds de sournois vicieux malfaisants, j’suis d’accord. Mais ils se servent de la loi, maintenant.

C’est bien évidemment Cohen, accompagné par sa Horde d’Argent, qui porte l’essentiel de la thématique de la novella sur ses épaules, à savoir la mort de l’héroïsme tel qu’ils le conçoivent ; la mort du monde qu’il ont connu. Adonc, le basculement définitif du Disque-Monde depuis le pouvoir de la divinité et de la magie vers le pouvoir de l’industrie ; la transition d’un monde où même le crime est perçu comme un petit travail traditionnel vers un monde où les humains peuvent rejoindre le domaine des dieux à l’aide d’une machine construite en quelques jours, carrément venir les défier. Le « bon vieux temps » où Cohen était un héros selon les normes établies et pouvait se comporter comme tel n’est plus, et il l’a bien compris. C’est ce qui nourrit sa colère contre les dieux, responsables à ses yeux de cet état de fait, ayant fixé les règles d’un jeu de dupes, utilisant les héros comme lui pour se nourrir de la foi qu’ils engendraient au fil de leurs aventures ; disposant d’eux sans vergogne. Rien que l’emprunt malicieux de la figure de Promethée par Terry Pratchett, ici réincarné en Mazda, voleur du feu des dieux, vengé par Cohen au dernier moment et libéré de ses chaînes contient en soi l’essentiel de la métaphore ; mais on peut y ajouter le vol des chevaux des Valkyries par la Horde d’Argent au moment de leur – peut-être – mort, refusant désormais et jusqu’au bout du bout de jouer selon le Code qu’ils ont respecté toute leur vie et qu’ils estiment injuste.

 Sans le Code, pas de héros. Seulement une brute en pagne.

Mais le fait est que le Code est mort, les temps ont changé, et c’est toute l’intelligence de Terry Pratchett de faire en sorte que Cohen et la Horde s’en rendent compte et décident de l’accepter, de laisser le monde changer sans eux plutôt que de véritablement le sacrifier sur l’autel de leur frustration vengeresse. Lorsqu’ils rencontrent Carotte, ils réalisent que le monde a évolué sans eux et qu’il n’a plus besoin de leurs services. Désormais, être un héros, ce n’est plus piller des temples, combattre des monstres ou des démons et sauver des vierges. Désormais, c’est plutôt travailler au service du peuple « pour 43 piastres par mois plus les indemnités », avec d’autant plus de noblesse quand on est, comme le Capitaine du Guet, un Roi légitime préférant laisser le Patricien faire le sale boulot et se consacrer à fond à son travail. On peut d’ailleurs noter à cet égard que les dieux, s’ils voient arriver la Horde d’Argent et veulent continuer à jouer avec eux comme ils en ont l’habitude, demeurent incapables de réellement les arrêter, eux ou leur plan, alors qu’ils n’ont même pas dû voir arriver l’équipe de sauvetage du monde et dépendent d’eux pour réussir à éviter leur mort . En parallèle, une scène nous indique que les prêtres de toutes les religions tentent une prière collective sans grande conviction ni réel effet. Si on ajoute tous ces éléments à la punition finale que Leonard Da Quirm se voit infliger pour son blasphème d’avoir construit une machine volante, et dont il s’acquitte tellement vite et bien que cela constitue de fait un nouveau blasphème, on comprend que les dieux sont complètement largués et ne peuvent plus réellement suivre le rythme d’un monde dont ils sont nés mais qui va trop vite pour eux.

 C’est pas de la triche parce que c’est une bonne histoire.

Léonard Da Quirm d’ailleurs, qui en un simple dialogue avec les dieux lors de leur rencontre fait de l’Art un moyen nouveau de connexion au sacré, liant à l’ensemble l’artisanat et la technologie, comme des moyens nouveaux de repousser les limites du possible, reléguant encore une fois les dieux à un rôle mineur dans le monde qui s’annonce. Le récit est ainsi ponctué de divers signes des temps changeants et de ceux à venir pour le Disque, avec une allusion aux sémaphores, l’utilisation technique des dragons des marais, toutes les inventions de Léonard, ou encore la continuité de la disparition progressive de la magie traditionnelle, remplacée par la « magie appliquée malavisée » de Cogite Stibon et ses airs de physique quantique à la sauce Disquienne.
De fait on assiste à une nouvelle étape dans ce que j’appellerais la « normalisation » du Disque-Monde, où Terry Pratchett démultiplie les efforts pour en rendre les aspects terrestres le plus cohérent possible à l’aune de son absurdité propre ; renforçant par un paradoxe amusant les rapprochements qui peuvent être faits entre les deux, malgré la distance de la fiction ou ses amusantes déformations. De fait, on comprend tout de suite de quoi on parle quand on évoque la Maria Pesto qui serait passée par dessus le bord du monde, comme on comprend la blague au moment où Vétérini suggère à Léonard da Quirm de simplement tourner la page dans l’autre sens au lieu d’inventer une plume capable d’écrire à l’envers. Plus technique mais tout aussi renseigné, on ne peut que s’amuser de lire La Mort mettre un chaton dans une boîte et s’agacer de ne pas savoir s’il est mort sans avoir à regarder ; La Mort lui-même (oui oui) est vexé par le principe d’incertitude.
Mais au delà des punchlines et des situations comiques dont Terry Pratchett a le secret, c’est bien ce que ces scènes évoquent qui font la réussite de ce volume, car ces rapprochements opérés rendent les situations d’autant plus évocatrices ; on comprend mieux la profonde tristesse de Cohen quand il est comparé à Carélinus et son nœud tsortien par le barde, nous évoquant Alexandre le Grand. Non seulement cet emprunt évite une séquence explicative supplémentaire qui aurait tout alourdi, mais en plus nous permet un raccourci supplémentaire dans la symbolique, avec la liberté créative qu’offre le Disque en bonus ; sans parler de l’investissement affectif que le lectorat a pu acquérir au fil des volumes précédents ayant mené à ces événements, qui amènent plusieurs couches de complexité supplémentaires à l’ensemble.

 Ce qui sort par la porte revient pas la fenêtre. À condition de ne pas y regarder de trop près, ça peut passer pour de la justice.

De fait, si j’ai beaucoup, beaucoup ri à la lecture de ce volume, notamment grâce au renouvellement des associations qui pouvaient parfois être un peu redondantes dans les volumes précédents, il faut quand même dire que ce volume laisse une part belle à la mélancolie, dans le genre d’équilibre que Terry Pratchett sait particulièrement bien ménager. L’exemple le plus évident est sans doute Rincevent, toujours piégé dans sa si personnelle tragi-comédie, au point d’être blasé à l’idée de sauver le monde encore une fois. Si ses échanges avec le Patricien et ses prophéties auto-réalisatrices sont autant d’occasions de s’esclaffer, le fait est qu’il demeure pathétique et terriblement touchant ; d’autant plus qu’il est réellement utile à la mission et qu'à sa présence est aussi logique qu’inévitable, et qu’il ne le sait que trop bien.
Dans un autre registre, le personnage secondaire d’Henri Terreur le Maléfique est aussi ambivalent, entre prétexte comique et symbole assez triste de ce monde qui se meurt en sachant très bien de quoi il est question, sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Accompagnant la Horde d’Argent malgré son existence entière en tant que seigneur des ténèbres old school, pour une alliance contre nature à l’aune du Code ; il fait tout de même perdurer ce dernier, au moins un peu, en les trahissant, autant pour satisfaire à sa nature que pour ne pas les décevoir, puisque c’est ce qu’il serait censé faire si le Code n’était pas mort. Un peu comme Cohen et ses compagnons, il s’agit de constater que le monde et ses mécaniques sont en train de profondément changer, et de faire au mieux au milieu d’un changement radical de paradigme. La question épineuse est alors de savoir si on préfère s’adapter, le combattre ou trouver une autre voie qui satisfasse à nos valeurs, celles-là mêmes qui ont été forgées par le(s) paradigme(s) précédent(s) et qui ont su trouver leurs chemins jusqu’à nous. Chaque personnage central de la novella se voit à son échelle confronté à ce choix, quand bien même il serait tacite.

 Comment on vit et comment on meurt, c’est pas important, mais comment l’a écrit le barde, si.

Comme souvent avec Terry Pratchett, c’est au travers du pouvoir des histoires qu’on entrevoit sa vision des choses, plus particulièrement dans la figure du barde. Ce dernier commence l’aventure enlevé par la Horde d’Argent et n’a aucune envie de les aider dans leur entreprise, pour finalement complètement adopter leur point de vue au fil de l’aventure, contaminé par Cohen et sa vision du monde. Bien au delà du côté « contagieux » du barbare légendaire, il y a l’idée que vivre dans un paradigme précis nous fait y croire mieux que n’importe quelle démonstration et nous affecte nécessairement en profondeur. J’en veux pour preuve le travail illustratif de Paul Kidby qui vient appuyer la narration, avec ce barde qui passe d’un accoutrement chatoyant et sophistiqué avec un luth à une tenue de cuir et de fourrure, avec une lyre fabriquée à l’aide d’un crâne humain. Le simple fait d’être en compagnie de la Horde d’Argent et de discuter des rouages de la saga qu’il doit composer pour eux lui fait comprendre les logiques d’un monde qu’il ne connait pas et pour lequel il finit par éprouver de la nostalgie ; sans doute aidé en cela par sa rencontre nez à nez avec Nuggan, le dieu qui a pourri son enfance à coup de préceptes stupides et liberticides. Nuggan dont on retrouvera d’ailleurs des traces dans Le Régiment Monstrueux, encore une fois, Terry Pratchett sème des graines pour lui-même.
La force du procédé est d’autant plus impressionnante et convaincante à mes yeux qu’il ne produit pas de jugement extérieur et définitif sur la question. Non seulement il y a une multitude de personnages et donc de points de vue, mais comme toujours, Terry Pratchett fait preuve de la même sage bienveillance qu’à l’accoutumée ; il se contente de montrer ce qui peut se passer dans de telles circonstances, sans donner raison à Cohen à quiconque. L’auteur raconte mais ne s’implique pas, ou alors avec juste ce qu’il faut d’empathie et d’universalités des sentiments pour mieux faire comprendre ce qui se passe pour tout ses personnages et le monde qu’ils habitent.
J’ai particulièrement aimé l’interprétation particulière de l’idée que la mémoire ne subsiste qu’au travers des histoires qu’on raconte, séduisante de base à mes yeux, mais rendue encore plus convaincante par l’ajout de l’interprétation populaire et du temps qui passe. On peut se souvenir de vous aussi longtemps que possible, il n’empêche que votre histoire et les leçons qu’on en tirera, elles, ne cesseront jamais de changer, quitte à devenir contradictoires, parce qu’elles passeront par les tamis d’interprétation qui dépendront des paradigmes dans lesquelles ces histoires seront racontées. Toute l’intelligence de Cohen et sa Horde d’Argent, c’est finalement d’accepter que le temps où on pouvait se rappeler d’eux simplement pour leurs exploits est révolu ; ils veulent désormais être remémorés pour les bonnes raisons, pour des exploits compatibles avec les valeurs de ce monde qui n’est plus le leur. Ils montent sur Dunmanifeste pour eux, ils en redescendent pour les autres. Et je sais pas pour vous, mais moi je trouve ça beau.

 Je n’ai pas la fibre héroïque, monseigneur.

– Et à quoi attribuez vous cette lacune, si je puis me permettre ?
– J’ai l’imagination trop fertile, je crois.

Mais j’en reviens finalement au sens de la synthèse de Terry Pratchett, parce que je ne m’en remets toujours pas ; et que je pense sincèrement que c’est la marque du génie de ce volume, de sa profonde réussite. Je n’ai couvert avec cette chronique qu’une partie seulement de tous les éléments qui le nourrissent, sans pouvoir en emprunter toutes les citations et dialogues qui font mouche et expriment en quelques phrases ce qu’il m’a fallu longuement développer pour seulement en amorcer la démonstration. Entre le Morituri Nolumus Mori de Rincevent, son dialogue avec Carotte à propos de sa lâcheté et du courage qu’elle requiert, les dragons lunaires, rejetons à peine cachés d’Errol et du Draco Nobilis d’Au Guet ! ou les dialogues savoureux entre le Destin, la Dame et les autres divinités du Disque, Le Dernier Héros est un cadeau qui ne cesse d’offrir, encore et encore, tout en préparant le terrain pour la suite des Annales du Disque-Monde. Terry Pratchett y entremêle ses thématiques, ses personnages et une bonne dose de son habituelle satire, avec autant de malice que de sagesse espiègle, sans jamais sacrifier au rythme une seule seconde ; c’est sans doute le volume le plus ciselé et précis de tous. Mon seul regret, finalement, c’est de ne pas pouvoir tout en livrer sans en faire un résumé exhaustif qui irait à l’encontre du principe-même de la chronique.
Je m’arrêterai donc là.

 Quand on a tout, ce qui reste, c’est rien.

Quel tome, vraiment. J’aurais pu croire avant de m’y replonger que mon amour pour lui dépendait avant tout du travail de Paul Kidby, il s’avère que ce n’est que très partiellement vrai, maintenant que je pense avoir réellement compris de quoi il était question dans le texte. Et quel texte. une leçon, de bout en bout, ni plus ni moins ; j’en reste soufflé. C’est aussi drôle que c’est touchant, c’est beau, ça touche à la perfection.
Et comme toujours quand je manque de choses à dire qui ne soient pas redondantes, ou des mots pour les exprimer au mieux, l’idéal reste de retomber sur les pattes d’un autre, et de citer Terry Pratchett. Pour parler de lui et de son œuvre, ça me paraît approprié.

 Nul ne se souvient des bardes. Longtemps après qu’ils ont disparu, leur chanson court encore dans les rues.

Puisse vos chansons courir encore les rues longtemps afin qu’on se souvienne toujours de vous, Sir Terry Pratchett.
J’essaierai de prendre ma part tant que j’en serai capable.

Au plaisir de vous recroiser.
En attendant, que votre avenir soit rempli d’étoiles. 

Le syndrome Quickson

Publié le 7 décembre 2021