Second roman du français Olivier Paquet après Structura Maxima, Les loups de Prague entre dans une certaine politique éditorial de l'Atalante de publier nombre d'auteurs francophones. Après Cygnis et avant Narcogenèse, voici un nouveau récit de science-fiction qui ne manque pas d'attrait. [...] Première originalité du roman d'Olivier Paquet : Prague. En prenant la ville tchèque comme cadre pour son histoire, il donne une touche "d'exotisme" à son récit, un cachet d'Europe de l'Est tout à fait rafraîchissant. Mieux, il place la ville elle-même comme un des personnages principaux du roman, si ce n'est le principal. En faisant du projet Gaïa une sorte de système immunitaire à l'échelle urbaine, l'écrivain donne à Prague une véritable vie où les rues sont autant d'artères et les citoyens autant de cellules. On se retrouve finalement avec une cité qui se défend elle-même et possède une véritable identité. Cet état de fait a de multiples répercussions. D'abord, le rôle de sentinel de la police, désormais désarmée. Ensuite, l'endiguement de la criminalité qui explique la faiblesse de la Guilde. Enfin, ce système permet à Olivier Paquet d'installer un véritable bestiaire à base de cellules immunitaires métalliques qui régulent l'homéostasie de la Ville. lire la suite de l'article

Paquet - Les Loups de Prague - Scifi-Universe
Second roman du français Olivier Paquet après Structura Maxima, Les loups de Prague entre dans une certaine politique éditorial de l'Atalante de publier nombre d'auteurs francophones. Après Cygnis et avant Narcogenèse, voici un nouveau récit de science-fiction qui ne manque pas d'attrait. [...] 
Première originalité du roman d'Olivier Paquet : Prague. En prenant la ville tchèque comme cadre pour son histoire, il donne une touche "d'exotisme" à son récit, un cachet d'Europe de l'Est tout à fait rafraîchissant. Mieux, il place la ville elle-même comme un des personnages principaux du roman, si ce n'est le principal. En faisant du projet Gaïa une sorte de système immunitaire à l'échelle urbaine, l'écrivain donne à Prague une véritable vie où les rues sont autant d'artères et les citoyens autant de cellules. On se retrouve finalement avec une cité qui se défend elle-même et possède une véritable identité. Cet état de fait a de multiples répercussions. D'abord, le rôle de sentinel de la police, désormais désarmée. Ensuite, l'endiguement de la criminalité qui explique la faiblesse de la Guilde. Enfin, ce système permet à Olivier Paquet d'installer un véritable bestiaire à base de cellules immunitaires métalliques qui régulent l'homéostasie de la Ville.
Publié le 22 février 2011

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