Dans l'intersection 55, le désordre cède la place au chaos. Le réseau interstellaire est déconnecté, voyageurs et fonctionneurs agissent de façon désordonnée et violente. Dépassés par les évènements, Derec Finn accompagné de Rhéa, Larkam et du médiateur Jarmill, part dans les tréfonds de la station afin de trouver une solution pour éradiquer le mal qui a contaminé la population. La trilogie se termine enfin, et on peut dire que les auteurs ont soigné la fin. Si l'univers complexe imaginé par Serge Lehman est parfois difficile d'accès au plus néophytes, l'auteur prend le temps de donner les clés à la compréhension de ce monde futuriste. Et on se rend compte que le travail graphique réalisé par Jean-Marie Michaud colle parfaitement à l'apparition ou non des émotions que peuvent ressentir les protagonistes tout au long de l'aventure. L'ajout de la couleur à certains moments renforce encore plus la déferlante de sentiments qu'ils éprouvent. Chaque petit détail fait que l'on s'attarde toujours autant sur chaque planche pour en capter la moindre subtilité. Le final quant à lui est troublant. S'inspirant très fortement d'un 2001 Odyssée de l'espace, il est étonnant, même s'il utilise des mécaniques de science-fiction déjà exploités (par Herbert ou K.Dick), mais qui restent toujours autant efficaces. En définitive, cette série est une vraie perle, tant graphiquement que scénaristiquement, qui a su réutiliser des idées parfois déjà vues pour en modeler un nouvel univers captivant. On est déçu que l'histoire se termine, mais n'est-ce pas là le signe d'une série réussie ? Yoann Renié - L'avis des bulles n°137

Michaud - La saison de la couloeuvre t.3 - L'avis des bulles

Dans l'intersection 55, le désordre cède la place au chaos. Le réseau interstellaire est déconnecté, voyageurs et fonctionneurs agissent de façon désordonnée et violente. Dépassés par les évènements, Derec Finn accompagné de Rhéa, Larkam et du médiateur Jarmill, part dans les tréfonds de la station afin de trouver une solution pour éradiquer le mal qui a contaminé la population.

La trilogie se termine enfin, et on peut dire que les auteurs ont soigné la fin. Si l'univers complexe imaginé par Serge Lehman est parfois difficile d'accès au plus néophytes, l'auteur prend le temps de donner les clés à la compréhension de ce monde futuriste. Et on se rend compte que le travail graphique réalisé par Jean-Marie Michaud colle parfaitement à l'apparition ou non des émotions que peuvent ressentir les protagonistes tout au long de l'aventure. L'ajout de la couleur à certains moments renforce encore plus la déferlante de sentiments qu'ils éprouvent. Chaque petit détail fait que l'on s'attarde toujours autant sur chaque planche pour en capter la moindre subtilité. Le final quant à lui est troublant. S'inspirant très fortement d'un 2001 Odyssée de l'espace, il est étonnant, même s'il utilise des mécaniques de science-fiction déjà exploités (par Herbert ou K.Dick), mais qui restent toujours autant efficaces. En définitive, cette série est une vraie perle, tant graphiquement que scénaristiquement, qui a su réutiliser des idées parfois déjà vues pour en modeler un nouvel univers captivant. On est déçu que l'histoire se termine, mais n'est-ce pas là le signe d'une série réussie ?

Yoann Renié - L'avis des bulles n°137


Publié le 4 avril 2011