Wolfgang Hohlbein est l’un des grands romanciers populaires allemands actuels, œuvrant tout à la fois dans le fantastique, la fantasy et la S.F. En France, on n’a longtemps connu de lui que les deux volumes du Mage de Salem, publiés chez Oriflam. Des nouvelles d’épouvante passionnantes qui font de lui un digne héritier de Lovecraft, pour la thématique, et de Robert E. Howard, pour l’action mouvementée. Les plus jeunes ont pu lire aussi, avec plaisir on l’imagine, les aventures de Opération Nautilus. La littérature populaire allemande, peut-être parce qu’elle fut longtemps essentiellement publiée en fascicules, comme au bon vieux temps des dime-novels, est globalement mal connue en France. Dans le domaine policier, il y eut dans les années Soixante, en pleine espionnite galopante, quelques traductions des célèbrissimes (dans leur pays d’origine) Jerry Cotton et le commissaire X. Avec infiniment plus de succès, le Fleuve Noir a publié des tonnes de Perry Rhodan, space-opera culte en Allemagne, qui fut même, comme ses collègues détectives, adapté au cinéma dans les créatives années Soixante. Enfin, dans les années Quatre-vingt et Quatre-vingt-dix, Hachette, puis le Fleuve, ont tenté de traduire les aventures du plus grand détective de l’occulte germanique, John Sinclair, qui n’a malheureusement pas su trouver son public, passant du rayon jeunesse (bien avant Chair de poule) au rayon adulte. Son auteur, Jason Dark (pseudo !) est pourtant un énorme vendeur en Allemagne, un vrai faiseur de best-sellers horrifiques. Aujourd’hui, les éditions de l’Atalante tentent aussi leur chance sur le créneau avec cette Chronique des Immortels de Wolfgang Hohlbein.

Hohlbein - Les catacombes de Vienne - Les chroniqueurs vagabonds
Wolfgang Hohlbein est l’un des grands romanciers populaires allemands actuels, œuvrant tout à la fois dans le fantastique, la fantasy et la S.F. En France, on n’a longtemps connu de lui que les deux volumes du Mage de Salem, publiés chez Oriflam. Des nouvelles d’épouvante passionnantes qui font de lui un digne héritier de Lovecraft, pour la thématique, et de Robert E. Howard, pour l’action mouvementée. Les plus jeunes ont pu lire aussi, avec plaisir on l’imagine, les aventures de Opération Nautilus.
La littérature populaire allemande, peut-être parce qu’elle fut longtemps essentiellement publiée en fascicules, comme au bon vieux temps des dime-novels, est globalement mal connue en France. Dans le domaine policier, il y eut dans les années Soixante, en pleine espionnite galopante, quelques traductions des célèbrissimes (dans leur pays d’origine) Jerry Cotton et le commissaire X. Avec infiniment plus de succès, le Fleuve Noir a publié des tonnes de Perry Rhodan, space-opera culte en Allemagne, qui fut même, comme ses collègues détectives, adapté au cinéma dans les créatives années Soixante. Enfin, dans les années Quatre-vingt et Quatre-vingt-dix, Hachette, puis le Fleuve, ont tenté de traduire les aventures du plus grand détective de l’occulte germanique, John Sinclair, qui n’a malheureusement pas su trouver son public, passant du rayon jeunesse (bien avant Chair de poule) au rayon adulte. Son auteur, Jason Dark (pseudo !) est pourtant un énorme vendeur en Allemagne, un vrai faiseur de best-sellers horrifiques.
Aujourd’hui, les éditions de l’Atalante tentent aussi leur chance sur le créneau avec cette Chronique des Immortels de Wolfgang Hohlbein.

Publié le 29 juin 2009

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