L'écriture, précise et ciselée, est très efficace.

Les Chroniques de l'imaginaire

Abou Doun a sans doute raison de soutenir qu'ils ont eu tort de venir à Vienne : non seulement Andrej et lui n'avancent pas dans leur quête du medicus Breiteneck, mais de plus ils passent leur temps à s'épuiser sur les remparts pour protéger la ville assiégée par les Turcs. Mais surtout ils auraient dû s'abstenir parce que Frederic est à Vienne, et n'hésite pas à jalonner leur route de cadavres exsangues. De quoi susciter des questions de la part des autorités civiles et religieuses de la ville.

Ce roman sombre montre les deux héros immortels échapper à une série impressionnante de dangers, pris qu'ils sont en tenaille entre les humains et les vampyres, tout le monde voulant leur mort.L'auteur construit des personnages complexes, attachants, aux relations alambiquées. L'action est incessante, les péripéties s'enchaînant sur un rythme haletant, dans une atmosphère orageuse digne d'un tableau de Bosch ou de Goya. L'écriture, précise et ciselée, est très efficace.

En somme un épisode qui se lit très bien d'une intéressante série.

Mureliane (08/07/2009)

Publié le 24 janvier 2013

à propos de la même œuvre