Voilà un troisième tome qui nous surprend d'entrée de jeu... puisque 10 ans ont passé ! Oui, dix longues années se sont écoulées depuis la fin du volume précédent, et au-delà de la surprise, c'est aussi ce qui nous fait rester quelque peu en retrait. Passées quelques interrogations en début de roman, nous basculons dans un récit en vase clos, totalement déconnecté du poignant et âpre final du précédent. Le lecteur gagne cela dit un duo qui tourne à plein régime, entre le géant nubien Abou Doun, toujours présent aux côtés d'Andrej, et notre vampire toujours en quête d'identité. Attendez-vous à de nombreuses piques, chargées d'un humour souvent acerbes ! Se basant sur des recettes efficaces, à l'image de celle-ci, le roman explore cette fois la thématique du loup-garou. Nous n'en révélons pas beaucoup ici en nous en tenant là, si ce n'est que l'auteur ne cherche pas à renouveler l'approche de cette figure mythique, quand bien même opte-t-il pour une vision avant tout animale et brute. Multipliant comme toujours les rebondissements ponctués de scènes d'action virevoltantes, l'histoire joue beaucoup sur les volte-faces et les imprévus, plantés dans une Bavière profonde et inquiétante. Difficile donc de citer un élément qui n'aurait pas déjà été traité ailleurs, en dehors de l'époque historique, rarement utilisée. Toujours est-il que tout cela est parfaitement mené de bout en bout, et que l'auteur sait nous prendre à contre-pied, avec toujours cette ambiance crépusculaire dont on ne peut se défaire, tout comme nos héros. Andrej a su prendre de l'épaisseur, et Abou Doun n'est pas qu'un simple faire-valoir, tandis que leurs rencontres sont toujours aussi marquantes, voire bien souvent tragiques ! Et certains mystères redoublent de noirceur au passage... Prenant, intriguant, mais aussi déroutant, il faudra attendre le prochain pour savoir dans quel sens la série va s'orienter de façon un peu plus marquée.   Elbakin, juin 2009

Hohlbein - Le coup de grace- Elbakin
Voilà un troisième tome qui nous surprend d'entrée de jeu... puisque 10 ans ont passé !
Oui, dix longues années se sont écoulées depuis la fin du volume précédent, et au-delà de la surprise, c'est aussi ce qui nous fait rester quelque peu en retrait. Passées quelques interrogations en début de roman, nous basculons dans un récit en vase clos, totalement déconnecté du poignant et âpre final du précédent. Le lecteur gagne cela dit un duo qui tourne à plein régime, entre le géant nubien Abou Doun, toujours présent aux côtés d'Andrej, et notre vampire toujours en quête d'identité. Attendez-vous à de nombreuses piques, chargées d'un humour souvent acerbes !
Se basant sur des recettes efficaces, à l'image de celle-ci, le roman explore cette fois la thématique du loup-garou. Nous n'en révélons pas beaucoup ici en nous en tenant là, si ce n'est que l'auteur ne cherche pas à renouveler l'approche de cette figure mythique, quand bien même opte-t-il pour une vision avant tout animale et brute. Multipliant comme toujours les rebondissements ponctués de scènes d'action virevoltantes, l'histoire joue beaucoup sur les volte-faces et les imprévus, plantés dans une Bavière profonde et inquiétante. Difficile donc de citer un élément qui n'aurait pas déjà été traité ailleurs, en dehors de l'époque historique, rarement utilisée.
Toujours est-il que tout cela est parfaitement mené de bout en bout, et que l'auteur sait nous prendre à contre-pied, avec toujours cette ambiance crépusculaire dont on ne peut se défaire, tout comme nos héros. Andrej a su prendre de l'épaisseur, et Abou Doun n'est pas qu'un simple faire-valoir, tandis que leurs rencontres sont toujours aussi marquantes, voire bien souvent tragiques ! Et certains mystères redoublent de noirceur au passage...
Prenant, intriguant, mais aussi déroutant, il faudra attendre le prochain pour savoir dans quel sens la série va s'orienter de façon un peu plus marquée.
 
Elbakin, juin 2009
Publié le 29 juin 2009