Souvenez-vous, le premier tome m’avait conquis et il faisait d’ailleurs partie de mes livres préférés de 2009. C’est donc avec enthousiasme que j’ai commencé ma lecture de sa suite. Avec une superbe couverture de Manchu, Les Pirates de Fer continue-t’il sur la même lancé que son prédécesseur ? A moins que le potentiel de la série soit tombé comme un soufflet ? Bon, bon, le suspens n’a jamais été mon fort, alors autant le dire tout de suite : Les Pirates de Fer transforme l’essai et met directement La Quête d’Espérance dans mon top de la littérature jeunesse. On retrouve notre histoire au point où on l’avait quitté à la fin du premier tome. Bien que je l’avais lu il y a plusieurs mois déjà, je n’ai eu aucun mal à me souvenir de tous les détails. C’est simple, pour chaque personnage que vous rencontrez de nouveau, vous vous remémorez rapidement les derniers évènements qu’il avait vécu. Je ne sais pas si c’est grâce à la plume de Johan Heliot, ou si les faits m’avaient marqué, mais c’est assez efficace. Pour rappel, la narration est à multiples points de vue et c’est donc à tour de rôle que nous retrouvons les compagnons. Bien qu’on suive un même équipage à la base, celui du navire Espérance, les points de vue que nous retrouvons sont éparpillés sur plusieurs points géographiques de notre monde. Comme vous vous en doutez, il va arriver qu’ils se croisent, sans le savoir, ou bien à un moment inattendu. J’ai trouvé le principe très bien utilisé et plutôt efficace, l’auteur s’en sert très bien pour créer des péripéties et autres sauvetages inextremis, et malgré la taille relativement courte du récit, il ne s’en sert pas trop souvent ce qui évite la lassitude. Cet éparpillement des personnages a un autre bon point: l’auteur nous fait parcourir son monde et découvrir des populations variées et très intéressantes, toutes centrés en général autour de l’or noir de ce monde, le fluide. La lecture est toujours aussi agréable, facile, et je pense idéale pour commencer à se lancer dans la fantasy, ce qui est un très bon point pour un roman jeunesse. Cependant, jeunesse ne veut pas dire rose bonbon, et j’avoue qu’à plusieurs moment j’ai été surpris par les choix de l’auteur. On a en effet l’habitude que les personnages dits gentils ne meurent pas souvent dans ce type de récits, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas le cas dans La Quête d’Espérance. À aucun moment l’auteur ne choisi la facilité pour faire survivre un personnage par une pirouette inespérée, et ce même lorsque le lecteur a toutes les chances pour adorer un personnage. J’avoue que c’est sans doute la première fois que je vois un personnage auquel je m’étais attaché si rapidement mourir si… rapidement, et de façon cruelle et inutile qui plus est. A ce niveau là, on a presque l’impression que Johan Heliot s’inspire plus du Trône de Fer que d’un Harry Potter, où les gentils ne meurent qu’en disparaissant. Bref, vous l’avez compris, j’ai adoré lire ce bouquin, et comme le premier, je l’ai dévoré en une journée. Tellement vite que du coup, j’attends déjà sa suite, l’Archipel Céleste, qui est prévu pour novembre de cette anne 2010 aux éditions l’Atalante toujours. Vous savez quoi mettre sous le sapin de votre cousin de quatorze-ans du coup, à la place du calendrier de catcheurs. Dabyo 

Héliot - Les pirates de fer - Ifisdead

Souvenez-vous, le premier tome m’avait conquis et il faisait d’ailleurs partie de mes livres préférés de 2009. C’est donc avec enthousiasme que j’ai commencé ma lecture de sa suite. Avec une superbe couverture de Manchu, Les Pirates de Fer continue-t’il sur la même lancé que son prédécesseur ? A moins que le potentiel de la série soit tombé comme un soufflet ?

Bon, bon, le suspens n’a jamais été mon fort, alors autant le dire tout de suite : Les Pirates de Fer transforme l’essai et met directement La Quête d’Espérance dans mon top de la littérature jeunesse. On retrouve notre histoire au point où on l’avait quitté à la fin du premier tome. Bien que je l’avais lu il y a plusieurs mois déjà, je n’ai eu aucun mal à me souvenir de tous les détails. C’est simple, pour chaque personnage que vous rencontrez de nouveau, vous vous remémorez rapidement les derniers évènements qu’il avait vécu. Je ne sais pas si c’est grâce à la plume de Johan Heliot, ou si les faits m’avaient marqué, mais c’est assez efficace. Pour rappel, la narration est à multiples points de vue et c’est donc à tour de rôle que nous retrouvons les compagnons.

Bien qu’on suive un même équipage à la base, celui du navire Espérance, les points de vue que nous retrouvons sont éparpillés sur plusieurs points géographiques de notre monde. Comme vous vous en doutez, il va arriver qu’ils se croisent, sans le savoir, ou bien à un moment inattendu. J’ai trouvé le principe très bien utilisé et plutôt efficace, l’auteur s’en sert très bien pour créer des péripéties et autres sauvetages inextremis, et malgré la taille relativement courte du récit, il ne s’en sert pas trop souvent ce qui évite la lassitude. Cet éparpillement des personnages a un autre bon point: l’auteur nous fait parcourir son monde et découvrir des populations variées et très intéressantes, toutes centrés en général autour de l’or noir de ce monde, le fluide.

La lecture est toujours aussi agréable, facile, et je pense idéale pour commencer à se lancer dans la fantasy, ce qui est un très bon point pour un roman jeunesse. Cependant, jeunesse ne veut pas dire rose bonbon, et j’avoue qu’à plusieurs moment j’ai été surpris par les choix de l’auteur. On a en effet l’habitude que les personnages dits gentils ne meurent pas souvent dans ce type de récits, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas le cas dans La Quête d’Espérance. À aucun moment l’auteur ne choisi la facilité pour faire survivre un personnage par une pirouette inespérée, et ce même lorsque le lecteur a toutes les chances pour adorer un personnage.

J’avoue que c’est sans doute la première fois que je vois un personnage auquel je m’étais attaché si rapidement mourir si… rapidement, et de façon cruelle et inutile qui plus est. A ce niveau là, on a presque l’impression que Johan Heliot s’inspire plus du Trône de Fer que d’un Harry Potter, où les gentils ne meurent qu’en disparaissant.

Bref, vous l’avez compris, j’ai adoré lire ce bouquin, et comme le premier, je l’ai dévoré en une journée. Tellement vite que du coup, j’attends déjà sa suite, l’Archipel Céleste, qui est prévu pour novembre de cette anne 2010 aux éditions l’Atalante toujours. Vous savez quoi mettre sous le sapin de votre cousin de quatorze-ans du coup, à la place du calendrier de catcheurs.

Dabyo 

Publié le 22 septembre 2010

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