Il est évidemment chaudement recommandé d'avoir lu les cinq volumes précédents de la Geste mais pour les lecteurs de la première heure, ils peuvent se jeter sur ce livre sans réticence ni appréhension.

Les Chroniques de l'imaginaire

Cet opus est globalement une bonne surprise car on retrouve toute la verve et le talent de Simon R. Green qui ont fait le succès de la saga du Traquemort : dialogues percutants, rebondissements et action soutenus en cela par une traduction de qualité. En somme de la bonne science-fiction comme on l'aime, l'auteur ayant eu l'excellente idée voire la maturité nécessaire pour corriger le travers, l'écueil le plus évident et fréquent de cette série : à savoir le ton geignard et plaintif qu'emploie Owen pour se lamenter sur son sort et pester à l'encontre de la malédiction liée à son nom de famille, passages qui ralentissent le rythme et donnent un aspect un brin monotone à cette oeuvre. Il est vrai que Louis, voire Douglas se laissent parfois aller à se morfondre sur un destin qu'ils n'ont pas choisi et dont ils ne veulent pas, néanmoins dans ce volet cela ne prend pas trop de place et ne gâche en rien l'action et la teneur du roman.

Il est évidemment chaudement recommandé d'avoir lu les cinq volumes précédents de la Geste mais pour les lecteurs de la première heure, ils peuvent se jeter sur ce livre sans réticence ni appréhension.

Sig (24/09/2007)

Publié le 29 janvier 2013