Retour dans le monde de la Compagnie Noire avec ce deuxième tome des récits qui lui sont consacrés. Le Château Noir, loin d’être aussi épique que le premier volume, commence au contraire de façon bien plus intimiste.
Un rythme plus lent qui s’intéresse de près aux personnages. Que ce soit Toubib, le rédacteur des annales de la Compagnie, ou Marron Shed, un aubergiste qui va se trouver mêlé de près à la mystérieuse construction du Château Noir et tenir un rôle clé dans le récit. Une première partie que j’ai trouvé moins prenante, peut-être à cause du rôle somme toute secondaire qu’y joue la Compagnie Noire.
Les événements s’accélèrent vers la fin du roman, avec de grands bouleversements qui vont marquer les personnages. Le mystère qui entoure le Château est dévoilé, les combats commencent et les magiciens s’activent ! Les Asservis sont bien sûr de la partie, et la Compagnie paiera un lourd tribut, avant de se retrouver grandement bouleversée (à tous points de vue). Une fin de tome que j’ai préféré, peut-être parce que j’y ai retrouvé ce que j’avais aimé dans le premier livre, une fantasy sombre, cynique et désabusée.