Je ne vous en dirai pas plus, pour ne pas vous gâcher du plaisir (ou de la peur). Je vous conseille vivement de lire ce grimoire durant un violent orage, à la lueur d'une bougie.

Les Chroniques de l'imaginaire

Un frisson d'effroi m'a parcouru lorsque j'ai posé les doigts sur la couverture de ce second volume des Annales de la Compagnie Noire... Sous cette splendide couverture, signée Didier Graffet, se cache la suite bien sombre des aventures de la troupe de mercenaires. Huit ans après la bataille de Charme, où les Rebelles de la Rose Blanche ont été écrasés sans vergogne par les armées de la Dame et ses Asservis, la Compagnie est toujours à ses ordres, le pécune suit, tirant derrière lui la Compagnie (bien pauvre morale).

Elle reçoit l'ordre de se déplacer et d'aller soutenir un Duc dans une ville répondant au nom de Génépi, bien au-delà de la frontière septentrionale de l'Empire, là on l'on tue pour avoir du bois de chauffage...

Cette ville a une si grande importance pour la Dame, qu'elle transforme ses derniers Asservis en chauffeur de luxe pour dépêcher rapidement une escouade de reconnaissance à Génépi, le gros de la troupe devra mettre plus de six mois pour les rejoindre.

Cette ville est étrange, les habitants n'enterrent pas leurs morts, ils les entreposent, riches comme pauvres, dans les catacombes de la ville, sur lesquelles veillent jalousement les Veilleurs, sorte de soldat-prêtre. Mais le plus étrange dans cette ville est sont deuxième château, le château dont personne ne connaît l'origine, celui qui est fait d'obsidienne noire et a l'air de grandir de jour en jour...

Ce château contient quelque chose d'effroyable (les connaisseurs retrouveront ici une dispute familiale), bien pire que la Dame, elle-même.

Je ne vous en dirai pas plus, pour ne pas vous gâcher du plaisir (ou de la peur). Je vous conseille vivement de lire ce grimoire durant un violent orage, à la lueur d'une bougie.

Baern (12/08/2004)

Publié le 29 janvier 2013