Eveen est une queue de chat mort, une personne qui a vendue son âme à la déesse Aeril et qui lui doit 100 ans de service en tant qu’assassin après sa mort. Mais lorsqu’elle accepte son dernier contrat en date, elle ne s’attend pas à ce que sa cible soit quelqu’un qu’elle ne peut pas se résoudre à tuer. Les règles sont pourtant strictes, tout contrat accepté doit être mené à termes, sinon… [...]

Je ne peux pas trop en dire compte tenu de la taille de cette novella mais je peux quand même vous donner quelques uns des points forts de cette histoire. À commencer par l’univers, d’inspiration moyen-orientale, sur fond de dieux anciens, qui nous dépayse pas mal, nous qui sommes plus habitués à la fantasy médiévale d’inspiration européenne.
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Autre point fort, le travail sur la langue puisque, comme souvent avec l’auteur, on retrouve quelques passages en créole qui ne sont jamais traduits mais qu’on parvient malgré tout à comprendre dans les grandes lignes (le secret, c’est de les dire à voix haute, ça aide énormément à reconnaître les mots clés).
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Et puis bien sûr, les personnages. J’ai beaucoup aimé Eveen, un brin insolente et vulgaire sans que ce soit poussé à l’extrême, mais surtout un personnage très fort. J’ai aussi vraiment bien accroché aux personnages qui l’entourent, et puis à Cyanna, évidemment, dont le point de vue sur tout ce qu’il se passe est assez rafraîchissant.
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En quelques mots, c’est un récit vraiment efficace, rythmé, engagé, plein d’humour, et qui nous fait voyager. Que demander de plus ?