On est ici dans du space opera classique, il s'agit de l'affrontement entre 2 civilisations humaines. Pas d'extra-terrestres, ni de civilisations intergalactiques millénaires; il existe cependant une technologie de saut à travers des portails (d'origine inconnue) qui permet de franchir de grandes distances. Ce sont des clés de données qui en permettent l'accès ; la flotte de l'Alliance s'est emparé de celle menant au système mère de son ennemi, le Syndic, mais tombe dans un piège. Décimée, elle réussit à s'enfuir grâce à "Black Jack" Geary, talonnée de près par toutes les forces Syndic. C'est un très long retour qui les attend, de sauts en sauts interstellaires por rallier l'espace de l'alliance. Ces romans sont écrits dans un style fluide et facile à lire ; peu de descriptions sur les vaisseaux, les cultures, on imagine plus qu'autre chose les costumes, les lieux...L'auteur se concentre surtout sur les personnages et les péripéties. En droite lignée de David Weber et Honor Harrington les batailles spatiales sont nombreuses et très prenantes. Les retournements de situations sont multiples et pas toujours à l'avantage de l'Alliance d'ailleurs. Là où Campbell excelle vraiment c'est dans les caractères des personnages et leurs relations. La différence de mentalité entre Jack Geary, rescapé d'un siècle passé, et la nouvelle flotte apporte son lot de tensions et de conflits. Même avec ses admirateurs qui en font un héros surdimensionné. On grince les dents plus d'une fois et on tourne les pages encore plus vite. Ces différences purement culturelles sont exacerbées par la lutte pour le pouvoir au sein même de la Flotte de l'Alliance, car en dépit de ses succès "Black Jack" est sans cesse obligé de se remettre en question. L'avis subjectif et partial : une série passionante, très agréable à lire ; pour les fans d'Honor Harrington. Je dois signaler cependant une faiblesse au niveau du T4, la 1ère moitié est constituée par une bataille guère trépidante et donnant une forte sensation de déjà vu. L'auteur se rattrape ensuite lorsque les interactions entre les protagonistes reprennent le devant de la scène.

Campbell - Vaillant - Imagin'ères.com

On est ici dans du space opera classique, il s'agit de l'affrontement entre 2 civilisations humaines. Pas d'extra-terrestres, ni de civilisations intergalactiques millénaires; il existe cependant une technologie de saut à travers des portails (d'origine inconnue) qui permet de franchir de grandes distances. Ce sont des clés de données qui en permettent l'accès ; la flotte de l'Alliance s'est emparé de celle menant au système mère de son ennemi, le Syndic, mais tombe dans un piège. Décimée, elle réussit à s'enfuir grâce à "Black Jack" Geary, talonnée de près par toutes les forces Syndic. C'est un très long retour qui les attend, de sauts en sauts interstellaires por rallier l'espace de l'alliance. Ces romans sont écrits dans un style fluide et facile à lire ; peu de descriptions sur les vaisseaux, les cultures, on imagine plus qu'autre chose les costumes, les lieux...L'auteur se concentre surtout sur les personnages et les péripéties. En droite lignée de David Weber et Honor Harrington les batailles spatiales sont nombreuses et très prenantes. Les retournements de situations sont multiples et pas toujours à l'avantage de l'Alliance d'ailleurs. Là où Campbell excelle vraiment c'est dans les caractères des personnages et leurs relations. La différence de mentalité entre Jack Geary, rescapé d'un siècle passé, et la nouvelle flotte apporte son lot de tensions et de conflits. Même avec ses admirateurs qui en font un héros surdimensionné. On grince les dents plus d'une fois et on tourne les pages encore plus vite. Ces différences purement culturelles sont exacerbées par la lutte pour le pouvoir au sein même de la Flotte de l'Alliance, car en dépit de ses succès "Black Jack" est sans cesse obligé de se remettre en question.

L'avis subjectif et partial : une série passionante, très agréable à lire ; pour les fans d'Honor Harrington. Je dois signaler cependant une faiblesse au niveau du T4, la 1ère moitié est constituée par une bataille guère trépidante et donnant une forte sensation de déjà vu. L'auteur se rattrape ensuite lorsque les interactions entre les protagonistes reprennent le devant de la scène.

Publié le 16 novembre 2009