En cette période de fête religieuse et commerciale, je me sens comme Jack, avec une subite envie de citrouilles, de monstres et d’ectoplasmes. Je me suis donc dit qu’il était temps que je m’offre mon cadeau de moi à moi. Car soyons honnête, on est jamais mieux servi que par soit même. Et puis attendre les cadeaux des autres, soyons réaliste, à part nous coûter des sous pour leur rendre la pareil histoire de simuler un lien affectif basé sur un don réciproque faussement désintéressé, en générale on est déçu. C’est beau les conventions sociales tirées d’un mythe ancien et embelli par l’imaginaire collectif pendant plus de deux mille ans. Ça envoie du pâté ouzbek et ça fait rire les capitalistes donc j’y suis favorable.  Pour mon cadeau je cherchais une sorte de guide, un livre pratique pour m’aider à faire passer ces longues nuits d’hiver en solitaire. Mon dernier cobra de compagnie ayant regrettablement perdu la vie de manière totalement accidentelle dans mon congélateur, je souhaitais me trouve un nouveau familier ainsi qu’un guide pour le dresser. Aussi déambulais-je, non pas au marché de noël mais dans une boutique qui vend du rêve et qui spécule sur les idées des autres, une librairie donc. Et là, je tombe sur un livre dont le titre me saute aux yeux et me mets des paillettes plein les mirettes : « Dresseur de fantôme ». Ca s’est un signe où je ne m’y connais pas.   Pour ce qui est de l’histoire, pas d’inquiétudes : je ne spoile pas, je paraphrase la 4e de couverture. Nous somme dans un monde steampunk/post-apo/retro-futur. Notre belle planète bleu à décidé de méchamment démolir l’espèce dominante, c'est-à-dire nous, au moyen de sa seule arme de destruction massive, à savoir le climat. Le monde tel que nous la connaissons n’existe plus. La terre est morte, vive la terre. Et qui dit nouvelle terre dit nouvelles règles : les anciennes cartes sont bonnes pour le recyclage, l’électricité ne fonctionne que par intermittence et encore, pas partout ; Mais tout n’est pas perdu, une classe d’irréductibles champions renait de ses cendres : les aventuriers. Ceux la ne cherchent pas l’arche perdu mais des artefacts de l’ancien monde pour de riches collectionneurs. Parmi ces aventuriers figure un couple, Valentine et Théophras  qui font figure d’autorité parmi les chasseurs de trésors. Mais un jour, Valentine est trahit par son mécène et se fait empoisonnée. Sa déchéance ne s’arrête pas là, elle se réveille en fantôme au coté de son compagnon qui est le seul à le voir. Enfin le seul… l’histoire nous prouvera le contraire. Accompagné du résidu de sa compagne, Théophras part à la poursuite du collectionneur-meurtrier afin d’être l’outil de la vengeance de sa compagne intangible. C’est bon vous suivez toujours ? Bien continuons. Valentine découvre que grâce aux émotions fortes elle peut interagir avec son environnement, et que les êtres qui ressentent des émotions puissantes peuvent la voir. Et c’est parti pour l’aventure. De la rochelle à Edimbourg en passant par New York (délocalisé) et les comanches, le couple va voyager et nous faire visiter cette futur terre. Au moyen d’une foule de transport : bateau, train, aéroglisseur et  même dirigeable.   Avec ce roman aux éditions de L’Atalante, cette jeune auteur signe ici son cinquième roman pour notre plus grand plaisir. Et je dois avouer que c’est avec joie certaine que je lui trouve un petit coté sadique sur la fin. Avec un  arrière goût de loi du talion comme excuse. La fin du roman se base sur la maxime, « Nécessité fait loi » et  elle appel une suite mais cela se fera t’il ? La question demeure sans réponse si ce n’est dans la tête de cette auteur. Une seule chose est sur : selon une interview qu’elle a accordé à nos très chers amis d’ActuSF, elle nous prépare un roman à base de fantômes pour ce début d’année. Deux pensées se bousculent à cette information. Premièrement : qu’elle lien a-t-elle avec nos amis ectoplasmiques ? Et va-t-elle enfin pouvoir m’expliquer comment les apprivoiser?     Phénomène J

Brissot - Dresseur de fantômes - Phénomène J

  En cette période de fête religieuse et commerciale, je me sens comme Jack, avec une subite envie de citrouilles, de monstres et d’ectoplasmes. Je me suis donc dit qu’il était temps que je m’offre mon cadeau de moi à moi. Car soyons honnête, on est jamais mieux servi que par soit même. Et puis attendre les cadeaux des autres, soyons réaliste, à part nous coûter des sous pour leur rendre la pareil histoire de simuler un lien affectif basé sur un don réciproque faussement désintéressé, en générale on est déçu. C’est beau les conventions sociales tirées d’un mythe ancien et embelli par l’imaginaire collectif pendant plus de deux mille ans. Ça envoie du pâté ouzbek et ça fait rire les capitalistes donc j’y suis favorable.  Pour mon cadeau je cherchais une sorte de guide, un livre pratique pour m’aider à faire passer ces longues nuits d’hiver en solitaire. Mon dernier cobra de compagnie ayant regrettablement perdu la vie de manière totalement accidentelle dans mon congélateur, je souhaitais me trouve un nouveau familier ainsi qu’un guide pour le dresser. Aussi déambulais-je, non pas au marché de noël mais dans une boutique qui vend du rêve et qui spécule sur les idées des autres, une librairie donc. Et là, je tombe sur un livre dont le titre me saute aux yeux et me mets des paillettes plein les mirettes : « Dresseur de fantôme ». Ca s’est un signe où je ne m’y connais pas.

 

Pour ce qui est de l’histoire, pas d’inquiétudes : je ne spoile pas, je paraphrase la 4e de couverture. Nous somme dans un monde steampunk/post-apo/retro-futur. Notre belle planète bleu à décidé de méchamment démolir l’espèce dominante, c'est-à-dire nous, au moyen de sa seule arme de destruction massive, à savoir le climat. Le monde tel que nous la connaissons n’existe plus. La terre est morte, vive la terre. Et qui dit nouvelle terre dit nouvelles règles : les anciennes cartes sont bonnes pour le recyclage, l’électricité ne fonctionne que par intermittence et encore, pas partout ; Mais tout n’est pas perdu, une classe d’irréductibles champions renait de ses cendres : les aventuriers. Ceux la ne cherchent pas l’arche perdu mais des artefacts de l’ancien monde pour de riches collectionneurs.

Parmi ces aventuriers figure un couple, Valentine et Théophras  qui font figure d’autorité parmi les chasseurs de trésors. Mais un jour, Valentine est trahit par son mécène et se fait empoisonnée. Sa déchéance ne s’arrête pas là, elle se réveille en fantôme au coté de son compagnon qui est le seul à le voir. Enfin le seul… l’histoire nous prouvera le contraire. Accompagné du résidu de sa compagne, Théophras part à la poursuite du collectionneur-meurtrier afin d’être l’outil de la vengeance de sa compagne intangible. C’est bon vous suivez toujours ? Bien continuons. Valentine découvre que grâce aux émotions fortes elle peut interagir avec son environnement, et que les êtres qui ressentent des émotions puissantes peuvent la voir. Et c’est parti pour l’aventure. De la rochelle à Edimbourg en passant par New York (délocalisé) et les comanches, le couple va voyager et nous faire visiter cette futur terre. Au moyen d’une foule de transport : bateau, train, aéroglisseur et  même dirigeable.

 

Avec ce roman aux éditions de L’Atalante, cette jeune auteur signe ici son cinquième roman pour notre plus grand plaisir. Et je dois avouer que c’est avec joie certaine que je lui trouve un petit coté sadique sur la fin. Avec un  arrière goût de loi du talion comme excuse. La fin du roman se base sur la maxime, « Nécessité fait loi » et  elle appel une suite mais cela se fera t’il ? La question demeure sans réponse si ce n’est dans la tête de cette auteur. Une seule chose est sur : selon une interview qu’elle a accordé à nos très chers amis d’ActuSF, elle nous prépare un roman à base de fantômes pour ce début d’année. Deux pensées se bousculent à cette information. Premièrement : qu’elle lien a-t-elle avec nos amis ectoplasmiques ? Et va-t-elle enfin pouvoir m’expliquer comment les apprivoiser?

 

  Phénomène J

Publié le 27 janvier 2015

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