Avec ce roman s'achève la trilogie du Maître des Agneaux. Plus roman noir que polar, cette haletante saga nous a promenés de Cahors en Algérie, a remonté la piste de trafiquants de drogues jusqu'à un criminel de guerre.   Dans les dernières pages du précédent volume - L'Adoration des bergers -, Boule, le narrateur, était emmuré par son pire ennemi. Dans les premières pages de celui-ci, celle qu'aimait Boule sort de prison. Dix ans ont passé. La belle, la vénéneuse Lilas a la beauté bouffie, l'esprit empoisonné par le meurtre pour lequel on l'a condamnée et qu'elle n'a pas commis.   De courts chapitres, qui retracent le cauchemar commencé dans l'enfance, s'intercalent entre les étapes de sa quête d'aujourd'hui - trouver l'assassin de Boule, aller, comme lui, jusqu'en Algérie chercher la raison des massacres et des complots qui ont brisé leurs existences.   La douleur, la violence, fulgurant en phrases brèves et froides, se réchauffent aux couleurs des collines algériennes, à la chaleur de la main d'Olga la muette, à la sagesse de Tom le fou. Si le dénouement paraît trop bien orchestré, le style de Stéphanie Benson garde sa maîtrise, sa puissance tout au long d'une fresque éclaboussée de sang.   Anne-Marie Paquotte, Télérama, 14 octobre 1998

Benson - La Brebis galeuse - Télérama
Avec ce roman s'achève la trilogie du Maître des Agneaux. Plus roman noir que polar, cette haletante saga nous a promenés de Cahors en Algérie, a remonté la piste de trafiquants de drogues jusqu'à un criminel de guerre.
 
Dans les dernières pages du précédent volume - L'Adoration des bergers -, Boule, le narrateur, était emmuré par son pire ennemi. Dans les premières pages de celui-ci, celle qu'aimait Boule sort de prison. Dix ans ont passé. La belle, la vénéneuse Lilas a la beauté bouffie, l'esprit empoisonné par le meurtre pour lequel on l'a condamnée et qu'elle n'a pas commis.
 
De courts chapitres, qui retracent le cauchemar commencé dans l'enfance, s'intercalent entre les étapes de sa quête d'aujourd'hui - trouver l'assassin de Boule, aller, comme lui, jusqu'en Algérie chercher la raison des massacres et des complots qui ont brisé leurs existences.
 
La douleur, la violence, fulgurant en phrases brèves et froides, se réchauffent aux couleurs des collines algériennes, à la chaleur de la main d'Olga la muette, à la sagesse de Tom le fou. Si le dénouement paraît trop bien orchestré, le style de Stéphanie Benson garde sa maîtrise, sa puissance tout au long d'une fresque éclaboussée de sang.
 
Anne-Marie Paquotte, Télérama, 14 octobre 1998
Publié le 21 novembre 2008