Comme Hélène de Sparte j’ai causé une guerre. La sienne, ce fut en se laissant prendre par les hommes qui la voulaient ; la mienne, en refusant d’être donnée, d’être prise, en choisissant mon homme et mon destin. L’homme était illustre, le destin obscur : un bon équilibre.
« Ursula K. Le Guin complète l’Énéide avec maestria, y apportant sa sensibilité humaniste et transformant cette épopée tragique en un superbe roman. » Mauvais genres, France Culture
« Chez le Latin Virgile, elle n’était rien ou presque ; chez Ursula K. Le Guin, elle est tout. La grande prêtresse américaine de la fantasy s’empare de la femme d’Énée, Lavinia, à peine évoquée dans l’Énéide, pour en faire l’héroïne féministe d’une passionnante évocation du Latium antique. » Télérama
Lavinia, prix Locus 2009, est le dernier roman d’Ursula K. Le Guin.