Fins du monde : l'hypothèse biologique

3 mai 2016

Je vous avais régalé de catastrophes cosmiques lors de mon dernier billet, il est temps maintenant d'aborder la fin de l'humanité de façon plus intime …

Et quoi de plus intime que d'assister aux défaillances de son propre corps, lorsque ce traître vous abandonne et vous rappelle que vous n'êtes qu'une machine de chair.

Et que quelqu'un ou quelque chose vient de couper le jus. Tout ceci est bien banal et arrive quotidiennement à des millions d'individus et VOUS arrivera aussi, à moins que vous ne croyiez aux promesses de la Post-Humanité. Mais lorsque cette défaillance est la conséquence d'une manipulation délibérée, quand elle se fait épidémie et porte alors atteinte à l'Humanité tout entière, nous retrouvons alors la panique qui saisissait nos ancêtres, Peste, Choléra, et Ebola aujourd'hui encore.

Vous savez l'Humanité, les biologistes ne cessent d'en réduire l'originalité par rapport au genre animal. Mais ce qui est sûr c'est que l'Homme est l'animal le plus concerné par ses semblables. Son cerveau, sa fierté même, est tout entier tourné vers la compréhension de l'autre !

Pourquoi croyez-vous donc avoir autant de mal à faire de malheureuses soustraction ;-) ?

Or l'épidémie c'est le contraire, si vous voulez survivre vous DEVEZ abandonner tout contact avec conjoint, famille, amis infectés. Vous devez laisser pourrir leurs cadavres, vous ne devez même pas les regarder puisque vous êtes déjà en train de courir pour échapper aux miasmes mortels.

Oui, vous à qui je parle, qui êtes encore vivant c'est que vous êtes ... le pire d'entre nous !

Et vous n'avez rien vu encore, imaginez que vos êtres chers ne meurent finalement pas … mais se transforment en autre chose. Quelque chose qui ne se souvient pas de vous, oui bien sûr vous pensez aux zombies, mais ne nous arrêtons pas là, au moins les zombies nous ressemblent encore ...

Imaginez encore que d'improbables mutations nous fusionnent avec d'autres parties du monde animal, pensez à Perdido Street Station.

Ou alors que l'Humanité acquière un fonctionnement de ruche, comme dans Oms en série ou La Ruche d'Hellstrom. Et oui le genre humain est bien plus vulnérable qu'on ne le croit... tenez essayez donc ce simulateur de pandémie mondiale ici.

Ne sommes nous en permanence qu'à deux ou trois repas de l'effondrement ?

Nous sommes si fragiles

Bientôt vous en saurez plus, restez connectés ... quoique, la connexion ne peut-elle pas aussi être le vecteur de l'épidémie ? Pensez à l'inspecteur Zhen !

Joyeux cauchemars

Alain Kattnig