Une question hante ce récit : comment sont les yeux de Méduse ?
On en parle sans arrêt, on les caractérise dans l’horreur constamment, mais on ne sait pas comment ils sont en réalité.
Ce roman restera comme la quête de liberté de Méduse pour échapper à l’oppression, comment sont ses yeux, qui est-elle, peut-elle cesser d’avoir honte ?
[...]
L’autrice se sert de ces procédés littéraires pour exagérer la difficulté de lecture, la difficulté à supporter la vie de Méduse. Si cette existence nous est déjà insupportable, quelle vie est vécue par le personnage principal ?
Une vie de souffrances, de privations et de honte.
Et ça, je l’ai ressenti au fond de moi.
J’ai aimé la fin. J’en avais besoin !
Méduse est une nouvelle expérience littéraire de haut vol...
