"Il n’y avait aucun moyen d’imaginer, au bout de temps d’années, qu’on assignerait quelqu’un comme cette folle au poste de Basilic."Cette folle c’est Honor Harrington, peut-être le meilleur capitaine de la Flotte Royale de Manticore. Sa mission est d’assurer le contrôle du système stellaire de Basilic, nœud déterminant du commerce galactique. L’enjeu est si important qu’en haut lieu on est persuadé que l’attaque qui viendra annihilera toutes les défenses placées dans le système. Aussi il a été établi que la "meilleure" chose à faire était de n’y installer qu’une force symbolique dont la mission consiste à donner l’alarme juste avant son anéantissement. En toute logique l’affectation au système de Basilic est donc un exil pour les capitaines dont personne ne veut. Pourquoi pas un génie tactique qui humilie un haut gradé lors d’un exercice de la flotte spatiale ?
 Les moyens d’Harrington sont des plus limités : un croiseur léger d’un âge respectable, à moitié désarmé et pourvu d’un équipage qui reproche à son capitaine son exil. Avec ceci il lui faut neutraliser la contrebande, surveiller les agitations des indigènes, contrecarrer les manœuvres politiques et surtout prévenir une invasion. Irréalisable, mais le prénom d’Harrington est Honor.
  

Weber – Mission Basilic – Science-Fiction Magazine

"Il n’y avait aucun moyen d’imaginer, au bout de temps d’années, qu’on assignerait quelqu’un comme cette folle au poste de Basilic."

Cette folle c’est Honor Harrington, peut-être le meilleur capitaine de la Flotte Royale de Manticore. Sa mission est d’assurer le contrôle du système stellaire de Basilic, nœud déterminant du commerce galactique. L’enjeu est si important qu’en haut lieu on est persuadé que l’attaque qui viendra annihilera toutes les défenses placées dans le système. Aussi il a été établi que la "meilleure" chose à faire était de n’y installer qu’une force symbolique dont la mission consiste à donner l’alarme juste avant son anéantissement. En toute logique l’affectation au système de Basilic est donc un exil pour les capitaines dont personne ne veut. Pourquoi pas un génie tactique qui humilie un haut gradé lors d’un exercice de la flotte spatiale ?


Les moyens d’Harrington sont des plus limités : un croiseur léger d’un âge respectable, à moitié désarmé et pourvu d’un équipage qui reproche à son capitaine son exil. Avec ceci il lui faut neutraliser la contrebande, surveiller les agitations des indigènes, contrecarrer les manœuvres politiques et surtout prévenir une invasion. Irréalisable, mais le prénom d’Harrington est Honor.


 

Publié le 13 septembre 2010