Nathalie Roussel nous pince l’âme Christophe Corréia sait son humain sur le bout des doigts. Pourquoi j’ai jeté ma grand-mère dans le Vieux-Port est une petite merveille qui nous laisse plein de sourires dans le cœur, la tête emplie de bulles nostalgiques, la connivence imprimée sur les lèvres.   Le texte de Serge Valletti raconte une famille marseillaise de l’intérieur, du dedans, au plus près des mots, au plus près des maux, au plus près des sentiments, au plus près des cœurs, au plus près des corps, au plus près de l’humain. En même temps, l’auteur nous parle de l’ici et maintenant, du peuple ordinaire de France, de ses joies et de ses peines, de sa faconde, de la saveur du verbe oral. Ce ne sont pas seulement les mots qui comptent, c’est la façon de les mâcher, de les déguster en bouche, de les faire résonner.   Vincent Cambier, Les Trois Coups, Vendredi 25 juillet 2003.  

Valletti - Pourquoi j'ai jeté ma grand-mère dans le vieux port - Les trois coups

Nathalie Roussel nous pince l’âme

Christophe Corréia sait son humain sur le bout des doigts. Pourquoi j’ai jeté ma grand-mère dans le Vieux-Port est une petite merveille qui nous laisse plein de sourires dans le cœur, la tête emplie de bulles nostalgiques, la connivence imprimée sur les lèvres.

  Le texte de Serge Valletti raconte une famille marseillaise de l’intérieur, du dedans, au plus près des mots, au plus près des maux, au plus près des sentiments, au plus près des cœurs, au plus près des corps, au plus près de l’humain. En même temps, l’auteur nous parle de l’ici et maintenant, du peuple ordinaire de France, de ses joies et de ses peines, de sa faconde, de la saveur du verbe oral. Ce ne sont pas seulement les mots qui comptent, c’est la façon de les mâcher, de les déguster en bouche, de les faire résonner.

 

Vincent Cambier, Les Trois Coups, Vendredi 25 juillet 2003.  

Publié le 21 juin 2010