Oui, c'est un premier tome. En fait le premier tome du quatrième et dernier (?) tome des Chroniques de la Tramorée. La suite, Pratès, l'enfer plus exactement, est annoncée pour le trimestre à venir, il ne sera peut-être donc pas nécessaire de relire le tout pour pardonner notre attente à l'auteur, ou au traducteur, ou à l'éditeur. Il est d'ailleurs à souligner que Javier Negrete veille à débuter son ouvrage en nous remémorant, à travers une réflexion sur les évènements récents que mène Kratos au cours d'une longue et pénible chevauchée, le fil d'une histoire que nous aurions oubliée. Avec Yugaroï nous avions abordé au Bardaliut, découvrant que la fantasy n'était ici, avec tout son charme, qu'un camouflage habile autant qu'inattendu de science-fiction. Nous y avions assisté à la prise de pouvoir de Tubilok, le Dieu fou, nouveau maître du royaume des dieux. Nous y entrons de plain pied, cette fois, en assistant d'abord à la création de Zémal, l'épée de feu, et dans la forge et dans les souvenirs de Tariman. Un de ceux qui n'ont jamais oublié qu'avant toute la technologie qui a fait d'eux des dieux ils n'avaient été qu'humains. Avec leurs besoins, leur empathies, leurs désirs de pouvoir, ou de vengeance ou de liberté. Ainsi plans et complots se nouent-ils dans le Bardaliut pendant que les dieux préparent rien moins que l'anéantissement de la Tramorée. Pourtant, si faibles qu'ils se perçoivent, Derguin et Kratos entendent bien lutter jusqu'au bout et il y a bien peu de temps avant l'alignement des trois lunes qui signera leur anéantissement en ouvrant les portes du Pratès. Sachant que seule Zémal peut être de quelque secours, même s'il n'a pas oublié les paroles de Tariman au sujet de l'amie dont elle aurait besoin, Derguin est parti avec le Gourdin à la poursuite d'Ariel qui l'a volée. Mystère que ce vol, même s'il pressent qu'il est du à la jalousie de Ziyam. En dépit d'une courte pause qui leur fera traverser Zirna, sa ville natale où il recevra de précieuses confidences, il devra donc poursuivre la jeune fille et les Agataïres qui l'accompagnent à travers un redoutable désert. Parallèlement, Togul Barok avance à marche forcée avec ce qui lui reste d'armée vers le même but mais en passant, lui, par une forêt non moins dangereuse. Enfin, Kratos May, obéissant aux ordres reçus de Kalitrès, mais sans aucune des informations nécessaires, conduit la Horde au premier point de rendez-vous. Elle devra pour l'atteindre traverser le territoire de leurs réticentes alliées agataïres. Pas une mince affaire pour le soldat dont la seule consolation est d'avoir laissé son épouse, Aïdé, à l'abri, même si c'est à l'issue d'une dispute. Ce qui prouve d'ailleurs qu'il la connaît bien mal. Quant au rôle de leur ami Mikhon Tiq, le plus jeune des kalagorinôr, qu'en dire, si ce n'est qu'il est des plus déroutants ? Il est clair que le lecteur accompagnera ces héros dans leur quête mais sans en connaître la fin cette fois encore. Triste, triste chose mais pire encore d'attendre la suite avec impatience. Hélène

Negrete - Agarta - Les Vagabonds du Rêve

Oui, c'est un premier tome. En fait le premier tome du quatrième et dernier (?) tome des Chroniques de la Tramorée. La suite, Pratès, l'enfer plus exactement, est annoncée pour le trimestre à venir, il ne sera peut-être donc pas nécessaire de relire le tout pour pardonner notre attente à l'auteur, ou au traducteur, ou à l'éditeur.

Il est d'ailleurs à souligner que Javier Negrete veille à débuter son ouvrage en nous remémorant, à travers une réflexion sur les évènements récents que mène Kratos au cours d'une longue et pénible chevauchée, le fil d'une histoire que nous aurions oubliée.

Avec Yugaroï nous avions abordé au Bardaliut, découvrant que la fantasy n'était ici, avec tout son charme, qu'un camouflage habile autant qu'inattendu de science-fiction. Nous y avions assisté à la prise de pouvoir de Tubilok, le Dieu fou, nouveau maître du royaume des dieux.

Nous y entrons de plain pied, cette fois, en assistant d'abord à la création de Zémal, l'épée de feu, et dans la forge et dans les souvenirs de Tariman. Un de ceux qui n'ont jamais oublié qu'avant toute la technologie qui a fait d'eux des dieux ils n'avaient été qu'humains. Avec leurs besoins, leur empathies, leurs désirs de pouvoir, ou de vengeance ou de liberté. Ainsi plans et complots se nouent-ils dans le Bardaliut pendant que les dieux préparent rien moins que l'anéantissement de la Tramorée. Pourtant, si faibles qu'ils se perçoivent, Derguin et Kratos entendent bien lutter jusqu'au bout et il y a bien peu de temps avant l'alignement des trois lunes qui signera leur anéantissement en ouvrant les portes du Pratès.

Sachant que seule Zémal peut être de quelque secours, même s'il n'a pas oublié les paroles de Tariman au sujet de l'amie dont elle aurait besoin, Derguin est parti avec le Gourdin à la poursuite d'Ariel qui l'a volée. Mystère que ce vol, même s'il pressent qu'il est du à la jalousie de Ziyam. En dépit d'une courte pause qui leur fera traverser Zirna, sa ville natale où il recevra de précieuses confidences, il devra donc poursuivre la jeune fille et les Agataïres qui l'accompagnent à travers un redoutable désert.

Parallèlement, Togul Barok avance à marche forcée avec ce qui lui reste d'armée vers le même but mais en passant, lui, par une forêt non moins dangereuse.

Enfin, Kratos May, obéissant aux ordres reçus de Kalitrès, mais sans aucune des informations nécessaires, conduit la Horde au premier point de rendez-vous. Elle devra pour l'atteindre traverser le territoire de leurs réticentes alliées agataïres. Pas une mince affaire pour le soldat dont la seule consolation est d'avoir laissé son épouse, Aïdé, à l'abri, même si c'est à l'issue d'une dispute. Ce qui prouve d'ailleurs qu'il la connaît bien mal.

Quant au rôle de leur ami Mikhon Tiq, le plus jeune des kalagorinôr, qu'en dire, si ce n'est qu'il est des plus déroutants ?

Il est clair que le lecteur accompagnera ces héros dans leur quête mais sans en connaître la fin cette fois encore. Triste, triste chose mais pire encore d'attendre la suite avec impatience.

Hélène

Publié le 8 février 2013

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