Dans les bois maudits de l’Ormévère, régis par des lois strictes et peuplés de créatures surnaturelles, Véris est la seule à en être jamais revenue. Lorsqu’elle est envoyée pour retrouver les enfants du tyran disparus dans ces bois, sa mission est claire : les ramener vivants en moins de vingt-quatre heures, sans transgresser les règles — ne pas blesser, ne pas négocier, ne rien accepter. Un seul écart, et elle perd tout : sa vie, les enfants, et son village.
Aux allures de Dark Fairytale, ce conte des temps modernes saura plaire à tous. Enrobé dans un écrin de noirceur, COMME L'EXIGEAIT LA FORÊT n'est pas sans rappeler LE CHANT DES GÉANTS de David Bry, si ce n'est dans le fond, clairement dans la forme avec cette espèce de quête épique en one-shot très inspirées de vieilles histoires qui font froid dans le dos. C'est facile, évident, ça fait mouche : une intrigue vite lu qui laisse sans voix.
De la science-fiction à la fantasy, rien ne l'arrête : Premee Mohamed s'ancre sur le trône de ma plus grosse découverte de 2025 jusqu'alors. À mi-chemin entre jeunes adultes et adultes, accessibilité et une plume définitivement construite sur plusieurs niveaux de compréhension, l'autrice n'a de cesse de me subjuguer par des intrigues toutes différentes, intelligentes, fortes, alarmistes, pleines de messages conscients et incisifs. Si vous n'avez pas encore eu la chance de la découvrir, qu'attendez-vous ? Pour ma part, il me tarde déjà d'être en août pour découvrir son nouvel ouvrage ET QUE DÉSIREZ-VOUS CE SOIR.
Marine