Ici, on est loin d'être déçu. Tout d'abord, une fois n'est pas coutume, parlons de la forme... La saison de la coulœuvre est une BD grand format, ce qui est déjà assez rare et intéressant. Ensuite, un rapide coup d'œil vous fait remarquer le travail choquant des couleurs... Pourquoi diable n'a-t-on droit à la couleur que de manière ma foi limitée ? Bref, la curiosité vous gagne lorsque vous démarrez la lecture... Et puis vous comprenez. En fait, le scénario s'inspire de films comme Brazil ou 1984... Nous sommes dans une société où chacun a sa place, sans possibilité de dévier un tant soi peu. Et puis, il y a les tracts, et un éveil de conscience dans une certaine partie de la population, représentée par une coulœuvre. Tout éveil de conscience s'accompagne donc de la colorisation progressive des personnages concernés. Et là, il faut bien reconnaître que l'idée est excellente. Ajoutez à ce scénario fort bien ficelé des dessins très précis et très agréables, et vous obtenez ce type de BD fort rafraîchissante, qui vous tient en haleine. Et vous vous retrouverez comme moi, à attendre impatiemment la suite, à vouloir savoir comment s'est mis en place ce réseau de routes spatiales dignes de Stargate. A vouloir savoir pourquoi le père de Derec est si connu dans l'Intersection 55... Clark (17/10/2007)

Lehman, Michaud - La Saison de la coulœuvre (T. 1) - Les Chroniques de l'imaginaire

Ici, on est loin d'être déçu. Tout d'abord, une fois n'est pas coutume, parlons de la forme... La saison de la coulœuvre est une BD grand format, ce qui est déjà assez rare et intéressant. Ensuite, un rapide coup d'œil vous fait remarquer le travail choquant des couleurs... Pourquoi diable n'a-t-on droit à la couleur que de manière ma foi limitée ? Bref, la curiosité vous gagne lorsque vous démarrez la lecture...

Et puis vous comprenez. En fait, le scénario s'inspire de films comme Brazil ou 1984... Nous sommes dans une société où chacun a sa place, sans possibilité de dévier un tant soi peu. Et puis, il y a les tracts, et un éveil de conscience dans une certaine partie de la population, représentée par une coulœuvre. Tout éveil de conscience s'accompagne donc de la colorisation progressive des personnages concernés. Et là, il faut bien reconnaître que l'idée est excellente.

Ajoutez à ce scénario fort bien ficelé des dessins très précis et très agréables, et vous obtenez ce type de BD fort rafraîchissante, qui vous tient en haleine. Et vous vous retrouverez comme moi, à attendre impatiemment la suite, à vouloir savoir comment s'est mis en place ce réseau de routes spatiales dignes de Stargate. A vouloir savoir pourquoi le père de Derec est si connu dans l'Intersection 55...

Clark (17/10/2007)

Publié le 29 janvier 2013

à propos de la même œuvre