Il ne faut pas vous étonner si vous avez l’impression de voir Johan Héliot partout. Il est partout ou presque parce qu’il a décidé de vivre de sa plume. Et pour vivre ainsi il faut écrire beaucoup. Il faut aussi que cela plaise sinon on ne vous édite pas. Apparemment Héliot plaît. On ne peut rien lui reprocher sur le plan de l’écriture. Il maîtrise un français sans erreur - comparez avec certains vous allez voir. Et il a le don d’insérer ses histoires dans des trames didactiques. Il applique un savoir-faire de feuilletoniste, d’écrivain populaire qui remonte à Dumas (on constatera avec amusement que le père de l’héroïne s’appelle A. Dumas, A. pour Aristide). Au lieu d’imaginer un monde vous prenez un contexte historique dense... Ici le temps de la flibuste et des corsaires (Surcouf, les frères de la Côte, Lafitte), nous sommes après la Révolution. Vous en cernez tous les attributs particuliers et vous y glissez un personnage qui a du caractère, qui sait ce qu’il veut et ne mesure pas toujours les conséquences de ses actes. Cela vous permet de lui faire vivre des aventures plaisantes et formatrices... Alexia déguisée en garçon va devenir Flibustière et s’embarquer dans l’aventure contre l’esclavage... C’est une attitude noble qui ne peut qu’émouvoir les jeunes lecteurs. Je donne peut-être l’impression d’ironiser, ce n’est pas le cas. Comme avec tous ses romans Héliot emporte le jeune lecteur sur les ailes du rêve et de l’aventure tout en lui donnant une leçon de vie et une leçon d’histoire. Des romans que les enseignants se doivent de recommander et de commenter en apportant les compléments nécessaires. A suivre, car il s’agissait d’un tome 1… Noé Gaillard Murmures magazine

Heliot - Flibustière ! - Mumures magazine

Il ne faut pas vous étonner si vous avez l’impression de voir Johan Héliot partout. Il est partout ou presque parce qu’il a décidé de vivre de sa plume. Et pour vivre ainsi il faut écrire beaucoup. Il faut aussi que cela plaise sinon on ne vous édite pas. Apparemment Héliot plaît.

On ne peut rien lui reprocher sur le plan de l’écriture. Il maîtrise un français sans erreur - comparez avec certains vous allez voir. Et il a le don d’insérer ses histoires dans des trames didactiques. Il applique un savoir-faire de feuilletoniste, d’écrivain populaire qui remonte à Dumas (on constatera avec amusement que le père de l’héroïne s’appelle A. Dumas, A. pour Aristide). Au lieu d’imaginer un monde vous prenez un contexte historique dense... Ici le temps de la flibuste et des corsaires (Surcouf, les frères de la Côte, Lafitte), nous sommes après la Révolution. Vous en cernez tous les attributs particuliers et vous y glissez un personnage qui a du caractère, qui sait ce qu’il veut et ne mesure pas toujours les conséquences de ses actes. Cela vous permet de lui faire vivre des aventures plaisantes et formatrices... Alexia déguisée en garçon va devenir Flibustière et s’embarquer dans l’aventure contre l’esclavage... C’est une attitude noble qui ne peut qu’émouvoir les jeunes lecteurs.

Je donne peut-être l’impression d’ironiser, ce n’est pas le cas. Comme avec tous ses romans Héliot emporte le jeune lecteur sur les ailes du rêve et de l’aventure tout en lui donnant une leçon de vie et une leçon d’histoire. Des romans que les enseignants se doivent de recommander et de commenter en apportant les compléments nécessaires.

A suivre, car il s’agissait d’un tome 1…

Noé Gaillard
Murmures magazine

Publié le 22 octobre 2012

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