Avec ce sixième recueil de nouvelles chez L’Atalante, Dunyach montre une fois de plus qu’il est à l’aise dans tous les styles : La Chevelure du saule, mettant en scène une dryade, est plus proche du conte, Une place pour chaque chose marie comiquement fantasy et bureaucratie. Dans le registre de la science-fiction, La Ronde de nuit et Libellules sont des récits fustigeant les travers totalitaires de nos sociétés : délation et guerres éternelles en sont les thèmes, alors que Trajectoire de chair traite de l’Autre sur un mode plus poétique en imaginant des contacts secrets entre I.A. et extraterrestres. Parmi les reprises notables, on note Autoportrait, inquiétant récit d’un musée géré par un artiste qui transforme son corps en œuvres d’art, et Séparations, où un artiste et un pilote évaluent la force de leurs amours mortes en plongeant dans un trou noir. Les recueils de Jean-Claude Dunyach se suivent et… se ressemblent, à savoir qu’on y trouve toujours le même enchantement, la même écriture ciselée, l’égale finesse avec laquelle il traite de sujets qui s’adressent autant au cœur qu’à l’intelligence. Claude Ecken, L'écran fantastique, octobre 2007

Dunyach - Séparations - C. Ecken

Avec ce sixième recueil de nouvelles chez L’Atalante, Dunyach montre une fois de plus qu’il est à l’aise dans tous les styles : La Chevelure du saule, mettant en scène une dryade, est plus proche du conte, Une place pour chaque chose marie comiquement fantasy et bureaucratie. Dans le registre de la science-fiction, La Ronde de nuit et Libellules sont des récits fustigeant les travers totalitaires de nos sociétés : délation et guerres éternelles en sont les thèmes, alors que Trajectoire de chair traite de l’Autre sur un mode plus poétique en imaginant des contacts secrets entre I.A. et extraterrestres. Parmi les reprises notables, on note Autoportrait, inquiétant récit d’un musée géré par un artiste qui transforme son corps en œuvres d’art, et Séparations, où un artiste et un pilote évaluent la force de leurs amours mortes en plongeant dans un trou noir. Les recueils de Jean-Claude Dunyach se suivent et… se ressemblent, à savoir qu’on y trouve toujours le même enchantement, la même écriture ciselée, l’égale finesse avec laquelle il traite de sujets qui s’adressent autant au cœur qu’à l’intelligence.

Claude Ecken, L'écran fantastique, octobre 2007

Publié le 20 mai 2008