On adore toujours autant ce chef d'oeuvre qu'est La Compagnie Noire.

Les Chroniques de l'imaginaire

Après la formidable bataille des Tumulus, celle-là même qui à renvoyé pourrir sous terre le Dominateur, la Dame a perdu ses pouvoirs et la Compagnie est réduite à sept éléments. L'officier le plus haut gradé, nouveau Capitaine de la Compagnie et toujours Annaliste, décide de partir à la recherche de Khatovar, cette chose-personne-lieu qui aurait vu la naissance de la Compagnie il y a déjà bien longtemps de cela.

Parmi les sept derniers survivants se trouve désormais Madame, celle qui fut le jour d'avant impératrice absolue d'un empire de milliers de kilomètres de long et de large et plus puissante mage de cet empire. Sans ses pouvoirs, elle n'est plus qu'une « vulgaire impératrice » ; heureusement le secret est bien gardé, ils sont sept vivants à le savoir.

La première étape de leur long voyage vers le Sud est la Tour, la capitale de l'Empire, la Dame doit encore y régler quelques dernières choses ; elle nomme en même temps Toubib légat et Général, Commandant en chef des Armées impériales, ainsi que ses autres compagnons à différents postes d'officiers. Toubib profite de l'étape suivante pour tenir sa promesse en invitant Madame à un somptueux souper dans les Jardins d'Opale.

Au fur et à mesure de leur descente vers le Sud, ils remarquent que le passage de la Compagnie Noire des centaines d'années auparavant a laissé des traces indélébiles dans la mémoire des autochtones. A Gea-Xle (personne ne sait prononcer ce nom), la Compagnie a laissé une empreinte plus forte encore car elle a passé un trentaine d'années dans cette ville et elle l'a quittée de sa propre volonté, pas à cause d'un complot ou d'un nouveau contrat. Chose unique dans les Annales de la Compagnie. Toubib a aussi la surprise de découvrir les descendants de ses illustres prédécesseurs qui lui vouent une admiration sans pareille, les Nars, des guerriers superbement entraînés, peut-être même mieux que le restant de la Compagnie.

Toubib fera aussi une autre rencontre, avec des déserteurs, sans le savoir, des Armées impériales, qui veulent lui faire accepter un nouveau contrat, celui de protéger une ville sans défense aucune de l'invasion des redoutables Maîtres des Ombres.

La Compagnie, dont les effectifs augmentent de jour en jour et de village en village, sera forcée d'accepter, à ses risques et périls : ces Maîtres des Ombres se trouvant sur la direction de Khatovar, le combat aurait dû être livré de toutes façons.

L'ambiance de ce livre est fort différente des précédents mais le résultat reste le même, on adore toujours autant ce chef d'oeuvre qu'est La Compagnie Noire.

Baern (22/10/2004)

Publié le 29 janvier 2013