Ne boudons pas notre plaisir … Grand Central Arena est là !

26 novembre 2015

Ça y est … il est enfin là … mon précieux, mon bô livre de Science-Fiction à l'ancienne, son nom est Arena, Grand Central Arena.

Je vous l'avais annoncé pour bientôt là… et les faits m'avaient démenti. La production d'un livre n'est pas un long fleuve tranquille. À moins que vous soyez résistant aux méchantes coquilles qui parsèment les livres préparés un peu trop vite.

Alors oui, Grand Central Arena fera date, je l'espère en tous cas, car ce gros livre a été un choc pour l'amateur de Science-fiction que j'ai toujours été et que je resterai toujours. Un amateur qui, il faut l'avouer, n'a pas toujours eu sa came... La science-fiction à papa a vécu et l’évolution de la Science-Fiction a longtemps été une réaction aux, réelles, limites de la Science-Fiction de l’âge d’Or.

Comme la pudibonderie, levée par Philip José Farmer, et les grands maux de nos sociétés franchement abordés par Ballard et Brunner.

   

Mais aussi le défi de la complexité grâce à un roman travaillé 10 ans durant par Frank Herbert : vous aurez reconnu, Dune bien entendu.

Le positivisme enfin, malgré les coups qu'il a reçu depuis longtemps (le « Génocides » de Thomas Disch, 1980 ?), a atteint un plus bas avec le mouvement du Cyberpunk où l'état et les garanties qu'il apporte se sont délités.

 

Mais n'a-t-on pas jeté un peu vite le bébé avec l'eau du bain ? Ne manquons-nous pas d'une vision collective positive en tant que société ? D'un avenir quoi !
Car le PIB et sa croissance infinie n'ont jamais fait un projet de société, pas plus que la consommation sans fin du nouvel iBidule d'une société désormais première capitalisation boursière de le monde.
Oui … nous avons tous besoin de rêver. Et le rêve, quoi qu'on en pense est incarné et porté par la Science-Fiction. Nombre de nos films populaires n’ont-ils incorporé de nombreux éléments de Science-Fiction ? Et quelle est la série qui fait délirer en ce moment le monde du divertissement si ce n’est de la pure Science-Fiction remplie d’extra-terrestres ?
Je vous laisse deviner !

Et quand les anthropologues étudient de lointaines tribus pas encore exposées au monde moderne, ils trouvent qu'autour du feu le soir ce ne sont qu'histoires … imaginaires ! Les premières Science-Fiction sont préhistoriques…

Alors oui Grand Central Arena est porteur de ce rêve, un rêve qui se décline dans une société future apaisée, riche, mais elle aussi sans avenir apparent.
Certes le système solaire est largement accessible à l'Humanité mais nul extra-humain n'y a été découvert. Et l'Homme ne peut dépasser le Système Solaire, ses sondes vers les étoiles n'ont jamais rappelé la maison.
Sommes-nous totalement seuls ? La culture mondialisée humaine se retrouve… sans regard extérieur.
Jusqu'à ce que… l'Einstein de cet âge développe la première théorie permettant d'atteindre les étoiles. J’en ai d'ailleurs plein les yeux...

Jusqu'à ce que l'Homme découvre ce qui se cache dans les étoiles… permettez-moi de vous dire que vous serez surpris. À moins que vous ne lisiez une critique un peu trop détaillée, ce que je ne vous conseille pas du tout !

Ne vous impatientez pas, le graal doit se savourer, la tension doit d'abord monter avant d'exploser en apothéose. Que ceux qui n'affectionneraient pas une mise en bouche un peu scientifique … sachent patienter, l'action, l'émerveillement et tout simplement le Vertige ne sont qu'à une portée de pages.

En attendant … voici la couverture, de l’illustre Vincent Chong.

De nombreux éléments de l’intrigue et de l’univers y sont cachés … saurez-vous les deviner, sans vous précipiter bien sûr sur la version américaine, ce serait du … dopage !

Alain Kattnig

PS. Vous retrouverez les esquisses du projet ici !