Oyez, oyez, la fin de la trilogie des Magiciens !

19 juillet 2016

Nous venons d’achever l’édition de la trilogie complète de la série des « Magiciens » de Lev Grossman.

C’est un événement !

Qu’il soit su partout en France et au royaume de Navarre que l’histoire entamée par Quentin dans  Les Magiciens est aujourd’hui complète.

   

Toi, ami lecteur, qui cherche la garantie de lire une histoire complète ou toi qui n’aurais pas su que le destin de Quentin s’étendait sur plusieurs volumes, plus rien ne peut plus retenir ta lecture ! Et l’ambition de l’auteur que de marier la littérature classique avec l’Imaginaire a su durer, pas de panne d'imagination, pas de simple exploitation de l'univers déjà créé. Non, Lev Grossman a constamment bousculé son lecteur, ne serait-ce que par son postulat de départ qui était tout simplement de traiter littérairement de l'Imaginaire. En effet, Lev Grossman fait partie de ces auteurs « classiques », de plus en plus nombreux, qui ont grandi avec l’Imaginaire et ne l’ont pas renié une fois « grands ». Ces auteurs amènent certes les travers du classicisme avec eux, mais également une attention à l’écriture qui n’est pas la marque de fabrique du genre.

Lorsque le mariage est réussi vous vous trouvez devant un monument : l’incroyable richesse de l’Imaginaire décuplée par des personnages et une écriture qui sortent des poncifs qui habillent parfois notre Imaginaire préféré. Honnêtement, quel auteur aurait fait d’un apprenti-magicien un adolescent maladroit dont l’accession au pouvoir ne changera … rien à ce qu’il est ? Ni Magie, ni Argent (son pendant moderne) n'en sont capables.

Et n'oubliez jamais que la Magie ne fait pas le bonheur. ... à part celui des lecteurs ;-p

Alain Kattnig