La SF revient, et elle s’appelle Grand Central Arena !

17 novembre 2014

N’avez-vous pas parfois l’impression que plus rien ne tourne rond en ce bas monde ?

Vous sentez-vous déprimé ? Avez-vous l’impression de ne pas participer à la grande aventure de l’Humanité ?

Si ? Alors, ce qu’il vous faut, c’est une bonne cure d’optimisme, emplie de futurs riants où notre Humanité et ses civilisations atteignent des sommets. Et tout cela grâce aux incroyables découvertes/créations scientifiques qui nous attendent.

Faites-vous donc prescrire une telle cure chez votre libraire traitant, car, c’est moi qui vous le dis, cette cure existe ! Ou, plutôt, elle a existé : il s’agit de la science-fiction des origines, celle des années 1940 et 1950, celle de l’âge d’or. Tenez, voici quelques exemples :

Vous me direz, lecteur, que ces vieilles recettes risquent de ne plus faire effet… et vous aurez raison. Ces vénérables textes souffrent aujourd’hui d’excès de naïveté et d’une écriture qui était trop souvent celle de débutants passionnés. Pour autant il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain et ne pas confondre le fond et la forme.

À condition d’adapter la forme, rien n’empêche en effet qui que ce soit d’écrire dans des univers optimistes… à part l’air du temps. N’avez-vous pas remarqué que la fiction se dirige aujourd’hui droit vers la catastrophe, emplie qu’elle est de dystopies, de zombies et autres univers post-apocalyptiques !

Pire, même nous, nous y mettons ! Ne venons-nous pas de publier Celle qui a tous les dons ?

Alors, où est-elle donc cette cure « moderne » que je vous promets, cette science-fiction populaire et optimiste ? Car même si le projecteur littéraire s’est détourné du genre, le besoin qu’elle rassasiait n’a pas disparu, lui. N’avez-vous pas remarqué toute cette Science-Fiction™ au cinéma et à la télé ? Sans même parler des « standards » que sont devenus les Star Trek et autres Guerre des Étoiles.

D’ailleurs, qu’allez-vous donc voir au cinéma bientôt ?

Mon hypothèse est que notre amie la Science-Fiction populaire s’est réfugiée dans le roman de guerre. Comme ceux-ci :

Vous n’êtes pas d’accord avec moi ? Il est vrai que les rayons de vos librairies ne débordent pas de ce type de littérature. Mais savez-vous que ce n’est pas du tout le cas des librairies américaines où ce sont les rangées complètes de science-fiction militaire qui ont suggéré à John Scalzi de cesser, temporairement, ses pochades et de s’y mettre lui aussi. Ça a donné ce remarquable roman, fort ambiguë :

Cependant, inévitablement, impossible d’y raconter tout ce qu’on veut. Impossible d’y faire vivre des sociétés en paix, d’imaginer le meilleur. Or nous avons vu que l’optimisme est aux origines de la science-fiction et fait partie intégrante de son attraction.

Triste ? Certainement pas, car je connais un auteur qui a délibérément cherché à produire un livre de SF type grandiose, à l’ancienne, au grain bio quoi ! Le résultat est prodigieux, splendide, possiblement génial (pourra-t-on faire plus fort ?) d’autant plus qu’aujourd’hui nos romans de science-fiction sont bien mieux écrits qu’aux débuts du genre.

Ne soyons pas cruels plus longtemps, l’auteur s’appelle Ryk E. Spoor et l’œuvre dont je vous parle porte le nom de GRAND CENTRAL ARENA !

 

Écoutez un peu ça :

Le système solaire est colonisé depuis longtemps, l’Humanité est en paix avec elle-même, la prospérité est là, pour tous. À tel point que les structures de gouvernement ont décliné en pouvoir, une forme de bienveillante anarchie s’est imposée. L’intelligence artificielle accompagne l’Homme depuis longtemps déjà et s’est rendue indispensable.

Pourtant les étoiles sont encore hors de portée. Les lents vaisseaux-colonisateurs robotisés n’ont jamais donné signe de vie. L’Humanité reste contenue dans son système solaire.

Sauf que bientôt s’élancera le premier vaisseau interstellaire de l’histoire : le « Saint Graal » avec à son bord le génie scientifique à l’origine de cette immense découverte.

Mais rien ne se passera comme prévu ; la dizaine de personnes à bord connaîtront des aventures extraordinaires…

L’auteur a-t-il réalisé la synthèse que j’appelle de mes vœux depuis longtemps ? Une seule solution : essayer !

Et vous avez une chance folle : L’Atalante a décidé de publier ce livre

Bientôt

Début 2015

Alain Kattnig