Du métro et de ses ramifications

19 novembre 2012

Chères lectrices et chers lecteurs, merci ! Et merci à vous aussi, amis libraires. Voilà deux mois que Vers la lumière d'Andreï Dyakov est dans toutes les librairies, l'occasion de faire le point sur cet univers incrémental et partagé qu'a lancé Dmitry Glukhovsky suite au succès de son premier roman : Métro 2033.

Alors que Métro 2033 va connaître son sixième tirage au début de l'année 2013 et que Métro 2034 emboîte le pas à son grand frère (puisqu'on ne va pas tarder à l'imprimer pour la quatrième fois), l'accueil que vous avez réservé à Vers la lumière d'Andreï Dyakov laisse présager le meilleur pour ce premier roman traduit en français de ce vaste univers post-nucléaire (toujours en expansion). À l'heure où j'écris ces lignes l'univers du métro comporte 32 ouvrages :

  • Les deux romans fondateurs de Dmitry Glukhovsky
  • Un roman britannique
  • Un roman italien
  • Un recueil de nouvelles
  • Vingt-sept romans russes dont certains forment des séries au sein même de l'univers

J'ai eu l'occasion de l'écrire par ailleurs : le niveau n'est pas homogène tout comme l'intérêt scénaristique. Je surveille néanmoins les nouvelles parutions pour repérer les romans dont la portée peut dépasser les frontières pour trouver un écho auprès du public francophone. À ce titre, je peux vous annoncer que je te travaille à la traduction de Vers les ténèbres d'Andreï Dyakov dont la parution est prévue au mois de juin 2013. Même si les deux romans ne forment pas une série au sens propre, l'action de ce second opus s'inscrit dans la continuité du premier.

Autre point d'importance, la série a trouvé son illustrateur, puisque désormais c'est le très talentueux Benjamin Carré qui en assurera les illustrations de couverture. Si vous ne connaissez pas Métro 2033, voici un article que j'y ai consacré peu après la sortie du roman. Pour en découvrir davantage n'hésitez pas à glaner des informations sur la Toile et à télécharger ici même les premiers chapitres de :

  • Métro 2033 de Dmitry Glukhovsky, qui pose les fondements de cet univers post-nucléaire et en définit les canons ;
  • Métro 2034 de Dmitry Glukhovsky, qui s'amuse à clore un projet d'écriture avec un jeu de miroirs étonnant ;
  • Vers la lumière d'Andreï Dyakov, qui peut être lu indépendamment des deux autres et qui se suffit parfaitement à lui-même.

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter "bonne découverte" et vous dire à bientôt pour d'autres nouvelles du front russe.

Denis E. Savine