Comment choisissez-vous vos livres ?

19 décembre 2013

Il existe de multiples moyens en cette ère connectée de choisir ses livres, même s'il me semble que les recommandations d’amis restent très importantes (amis numériques inclus !). Pour autant il est bien rare que l’on achète un livre sans se renseigner un minimum, lire la quatrième de couverture, s’assurer que le thème nous convient. Pourtant parfois il vous arrive de regretter de savoir que votre livre, disons de SF, parle du contact avec des extra-terrestres. Car vous auriez aimé être surpris, en effet vous aimez les histoires de Premier Contact… mais vous aimez aussi ne pas avoir à l’attendre et à trouver le temps long car vous savez que cela va arriver ! Pourquoi vous dis-je tout ça ? Eh bien parce que j’ai eu la chance de lire récemment un tel livre à surprise, car dans le métier d’éditeur il est dorénavant plus rapide d’entamer un livre plutôt que de rassembler des informations à son sujet. Et comme je ne suis pas chien, je suis prêt à partager ma surprise avec vous, enfin moi et toute l’équipe de L’Atalante, car voyez-vous je n’ai pas été le seul surpris, ce qui nous a conduit à vous en faire profiter. Parce qu’on adore être surpris. Pas vous ?

Aussi, lorsque ce livre arrivera, traduit par nos soins en bon français™, surtout NE LISEZ RIEN à son sujet, faites-moi confiance et procurez-vous-le à l’aveugle, vous pourrez toujours plus tard m’agonir d’injures sous ce billet si ça ne vous a pas plu !

Bon, si vraiment vous insistez, je peux partager avec vous la couverture anglaise du livre, une jolie petite fille de dos sur un fond jaune… ça ne vous avance pas beaucoup, non ?

À l’extrême limite, je peux aussi vous orienter vers une vidéo de présentation réalisée par l’éditeur anglais.

Enfin, si mes maigres arguments (j’en suis fort conscient) vous laissent toujours de marbre, voici un tout petit minuscule résumé :

Mélanie est une petite fille très spéciale. Le Docteur Caldwell l’appelle « notre petite surdouée ». Tous les jours, Mélanie attend dans sa cellule qu’on vienne la chercher pour l’amener en classe. Quand ils viennent, le Sergent garde son révolver pointé sur elle pendant que deux de ses hommes l’attachent sur une chaise roulante. Mélanie pense qu’ils ne l’aiment pas. Elle leur dit en plaisantant qu’elle ne mord pas, mais ça ne les fait pas rire. Mélanie adore l’école. Elle aime découvrir de nouveaux mots, faire des calculs et apprendre tout ce qu’elle peut du monde extérieur en classe et dans sa cellule. Elle dit souvent à sa professeur préférée tout ce qu’elle fera quand elle sera grande. Mélanie ne sait pas pourquoi cela rend Melle Justineau triste.

Là, j’ai vraiment fait le maximum. Si vous allez plus loin, vous découvrirez la première surprise, et alors il ne vous en restera plus qu’une, dommage non ?

Alain Kattnig