Ces deux premiers ouvrages d'une trilogie content les aventures de Travis Chase, un ancien policier qui a passé quinze années de sa vie en prison pour des raisons que l'on découvrira progressivement.
On fait sa connaissance dans les premières pages de L'entité 0247. C'est un solitaire. À sa sortie de prison, il part pour une longue randonnée dans le Parc national Arctique de l'Alaska. Là, au fond d'une vallée des Montagnes Rocheuses, au milieu de nulle part, il découvre l'épave d'un Boeing 747, qu'il a entendu passer trois jours plus tôt. L'avion a réussi à se poser là, sans exploser. Sur le fuselage, aucune trace de nom de compagnie: il s'agit d'un avion spécial, gouvernemental. À l'intérieur, c'est un spectacle d'horreur: des passagers morts, tués par balles; parmi eux, la Première Dame des Etats-Unis. Celle-ci, avant de succomber, a laissé un message demandant à celui qui le trouvera de prendre immédiatement contact avec un service secret américain, Tangent, et de tuer les deux survivants du massacre, que les auteurs du crime auraient emmenés pour leur arracher, par la torture, des informations secrètes. Dernière recommandation: ne pas s'approcher d'une sphère bleue de 10 centimètres de diamètre que les meurtriers auraient dérobée. Travis Chase n'hésite pas. Il part à la recherche des ravisseurs. Il les trouve en train de torturer leurs prisonniers, les tue et réussit à sauver l'une des deux otages: une jeune scientifique, Paige Campbell, dont le récit dévoile les clés du mystère. Elle est l'un des cadres de Tangent. C'est un organisme créé par le gouvernement américain pour étudier des «entités» venues d'un autre monde, qui sortent de «la Brèche », une sorte de source technologique qui s'est soudainement ouverte quelques années auparavant et dont l'existence a été tenue secrète. La sphère bleue est l'une de ces entités. C'est le « Chuchoteur » qui a des pouvoirs extraordinaires, et notamment la capacité de prendre un ascendant sur celui qui l'utilise, ce qui le rend très dangereux. Les tueurs du 747 sont à la solde d'un homme puissant, qui veut s'en rendre maître. Il faut absolument l'en empêcher.
Le pays fantôme démarre sur un évènement tout aussi dramatique. Paige Campbell se trouve dans un convoi d'automobiles emmenant plusieurs de ses collègues de Tangent vers un aéroport militaire, à la sortie d'un entretien avec le Président des Etats-Unis auquel a été présentée une autre entité sortie de la Brèche. Le convoi est soudainement soumis à un feu nourri d'armes automatiques. Il est immobilisé. Une équipe de tueurs exécute systématiquement, voiture après voiture, tous les occupants. Alors que les meurtriers s'approchent, Paige a le temps d'envoyer un message à une amie, la chargeant d'avertir et de mobiliser Travis qui, au terme des aventures de L'Entité 0247, était revenu à sa vie solitaire ... Dans chacun des deux ouvrages, on est emporté dans les méandres d'une guerre souterraine sans merci entre des puissances sans morale qui complotent pour la possession de ces objets venus d'ailleurs et, au-delà, pour la conquête du pouvoir sur le monde.
Ces deux « thrillers » sont véritablement haletants. Chaque chapitre relance le suspense par de nouveaux rebondissements. Les descriptions sont précises, très visuelles. L'action est permanente, violente: l'élimination des passagers du Boeing et le supplice infligé aux survivants, l'extermination des occupants du convoi, sont peu de chose à côté de l'hécatombe des habitants de la ville de Zurich, racontée dans L'entité 0247.
Patrick Lee, qui a 35 ans, est venu à la littérature à partir des jeux vidéo. Il a vendu, nous dit-on, à Hollywood, deux scenarii qui n'ont pas débouché sur des films, mais qui lui ont donné les moyens de se mettre au roman. Ses aventures de Travis Chase et Paige Campbell sont passionnantes et vraiment distrayantes. Le troisième volume du cycle, Deep sky, vient de paraître aux Etats-Unis.
Michel Pebereau
Journal du dimanche
Alors que les dirigeants de Tangeant venaient d'aller présenter au Président des Etats-Unis une nouvelle entité curieuse sortie de la Brèche, leur convoi est victime d'une attaque. Avant de tomber aux mains ennemies, Paige Campbell a le temps d'envoyer un message demandant du secours à sa collègue Bethany, lui enjoignant de ne chercher de l'aide qu'auprès de Travis Chase. En effet, les hautes sphères sont impliquées et il est délicat de savoir qui est compromis ou non.
Depuis les événements survenus deux ans plus tôt, Travis se cache sous une identité d'emprunt et son quotidien est très tranquille. Il n'hésite cependant pas une seconde à voler au secours de celle qu'il n'a jamais cessé d'aimer. Bientôt, ils vont découvrir des éléments révélant un avenir pour le moins effrayant. En route pour sauver le monde !
Encore une fois, ce roman est digne d'un film d'action américain, tant les événements spectaculaires s'enchaînent rapidement. Nos héros ne réfléchissent pas beaucoup semble-t-il, ils préfèrent foncer dans le tas sans guère s'assurer de leurs arrières. Pas très crédible d'ailleurs : même en ne sachant pas à qui se fier, c'est un peu léger de partir faire un saut dans le futur en se sachant la seule chance de l'humanité sans laisser personne derrière eux au courant de la situation...
Le futur ? Eh oui ! Le nouveau gadget régurgité par la Brèche permet de sa balader dans quelques décennies et d'admirer le résultat de la situation présente. Pas très reluisant... Comme dans le premier opus, les relations présent/futur sont donc au centre de l'intrigue. Mais si vous espériez découvrir le pourquoi du comment du final du premier tome, c'est raté et il va falloir attendre : ici, c'est juste évoqué au titre de sujet de réflexion pour les personnages, mais sans aucun éclaircissement. Espérons obtenir des réponses dans le troisième tome de la trilogie...
Les personnages sont toujours assez peu profonds, mais alors que cela m'avait gêné dans le premier tome, entre temps je m'y suis attachée et j'ai passé outre. Idem pour le scénario abracadabrant, ce n'est pas toujours très vraisemblable mais je suis restée tenue en haleine sans relier les diverses pièces du puzzle plus vite que les personnages. Finalement, j'ai vraiment passé un bon moment à dévorer ce livre et j'ai hâte de découvrir la suite !
Après L'Entité 0247 paru à l'automne dernier (critique in Bifrost n°65), voici Le Pays fantôme, qui en est la suite presque directe. De fait, s'il n'est pas indispensable d'avoir lu le premier roman pour aborder le second, c'est tout de même recommandé tant il est ici fréquemment fait référence aux événements survenus dans l'opus initial.
On reprend les mêmes: c'est-à-dire Paige Campbell et Travis Chase, ainsi que l'ex-président des Etats-Unis, Richard Gardner, et on recommence. Paige Campbell est l'unique survivante d'un groupe d'agents de Tangent tombés dans une embuscade style « Petit Clamart » alors qu'ils gagnent un aéroport de Washington après une entrevue avec le nouveau président des Etats-Unis. Une double entité nommée l'Iris, sortie de la Brèche, permet d'ouvrir une fenêtre sur un futur de 80 ans. Il apparaîtra lors que la « Fin du Monde » a eu lieu... Plus d'Humanité. Et cela, à cause d'événements qui vont survenir dans les quatre mois qui viennent. Une course-poursuite s'engage, passant du présent à l'avenir et retour via les « iris », aussi appelés « cylindres », dont chaque camp détient son exemplaire. Chase et Campbell doivent non seulement échapper à leurs ennemis, mais comprendre comment on en est arrivé là. Un scénario qui n'est pas sans évoquer celui de L'Armée des 12 Singes - Finn et sa femme, Audra, écoeurés par les échecs de l'action humanitaire qui leur semble consister à appliquer un emplâtre sur une jambe de bois, décident de remettre les compteurs à « zéro » et se voient bien en nouveau Noé. Les Extrêmement Basses Fréquences, EBF, seront leur déluge au risque que l’« Arche » coule à pic...
L'action est menée tambour battant. Les protagonistes n'ont qu'une vue très partielle des événements qu'ils essaient de comprendre et de contrecarrer. On reste perplexe devant un président américain partie prenante d'un complot visant à la fin du monde. En revanche, on conçoit parfaitement qu'une puissance disposant soudain d'une arme susceptible d'éradiquer tous ses ennemis, tant intérieurs qu'extérieurs, potentiels ou avérés, tout en épargnant quelques copains triés sur le volet, soit mise en œuvre séance tenante.
Le Pays fantôme est un roman d'action qui plaira sans aucun doute à ceux qui ont apprécié L'Entité 0247. Il ne donne pas ce sentiment de « beaucoup de bruit pour rien » du précédent, semble meilleur, mais, en contrepartie, on a perdu le charme de la découverte...
Jean-Pierre Lion
Bifrost
(...)
Avertissement : cette critique est susceptible de contenir des informations révélatrices de l’intrigue. Merci de ne pas lire si vous désirez découvrir le livre entièrement par vous-même.
Au tout début de ma lecture, j’ai trouvé ce livre vraiment déroutant. Disons que, quand je commence un nouveau livre, j’ai toujours une appréhension majeure : vais-je apprécier le style de l’auteur ? C’est en quelque sorte une barrière invisible qui a tendance à s’imposer comme obstacle entre moi et le prochain livre que je désire lire. Et disons que le style de l’auteur, s’il n’est pas original au point de vous perdre, reste néanmoins assez singulier par moments, et vous amène à relire certaines lignes, voire certains passages pour saisir tous les sens (notez le jeu de mot, les sens, l’essence…) des mots.
De plus, je dirais qu’il faut un peu s’accrocher au début pour la lecture : autant le premier chapitre lance de suite le ton du livre et nous plonge directement dans l’intrigue, autant les chapitres suivants sont un peu mous… Certains auraient d’ailleurs pu être regroupés en un seul, car ce livre fonctionne majoritairement sur un système de “chapitre-révélations”, c’est-à-dire que le chapitre va se clore quand la dernière phrase aura délivrée une information essentielle. Seulement, certaines informations dites essentielles sont en réalité plutôt dérisoires et semblent plus servir de prétexte pour terminer le chapitre, tournant parfois limite au ridicule ce système. Je dirais donc que le premier cinquième du bouquin peine à convaincre le lecteur et l’amène difficilement à profiter de l’intrigue, la faute à des révélations creuses, des personnages peu travaillés et une intrigue un peu redondante.
Cependant, une fois les 70 premières pages – approximativement – lues, le livre change totalement d’ambiance : les personnages – notamment Paige et Bethany – sont incroyables de charisme et évoluent tout au long du livre d’une manière assez surprenante : tantôt on a l’impression qu’ils sont figés, et à un autre moment, ils font un bond psychologique énorme. Certains passages illustrent bien mon propos, notamment les moments d’action et de suspense, durant lesquels les personnages sont confrontés à un dilemme énorme dans un temps très réduit : leur personnalité intérieure, enfouie se réveille et se manifeste pour qu’il parvienne à survivre. C’est assez impressionnant, et vraiment passionnant.
L’intrigue, quant à elle, est vraiment un des points forts du livre. Le parallèle entre le futur et le présent est vraiment bien mené, et il est intéressant de servir du portail entre les deux moments pour fuir une époque, ou alors pour se rendre à certains endroits inacessibles à une époque, et pas dans l’autre. On regrettera toutefois un manque d’explications pour ceux n’ayant pas lu le premier livre de l’auteur, L’Entitée 0247, notamment concernant La Brèche et Ville-Frontière. On est donc au début un peu déstabilisés par ce massage d’informations toutes nouvelles en tant que lecteur fraîchement débarqué, mais au fil de la lecture, on finit par s’y faire et comprendre certaines choses, indiquées implicitement.
Le livre est réparti entre diverses catégories plutôt faciles à identifier : les moments de calme (description des lieux notamment, mais aussi les pensées des personnages), les moments d’action (rythme beaucoup plus vif, pensées des personnages emmêlées pour renforcer l’immersion) et les moments de suspense (révélations, phrases courtes et chocs). Patrick Lee parvient à alterner de façon limpide et sans redondances ces trois moments, qui viennent tantôt bercer le lecteur, tantôt le faire s’accrocher au livre, le tout en le contentant toujours.
Mais, vous savez, ce qui m’a particulièrement frappé dans ce livre, c’est avant tout l’ambiance, surtout dans le futur. Le présent est en quelque sorte notre présent : grouillant de vie, les hauts immeubles propres et entretenus, les personnes actives qui défilent dans les rues sans jamais s’accorder un regard, et en face, on trouve un contraste énorme : le futur, soit 70 ans plus tard. Une terre de désolation, des immeubles qui menacent de s’effondrer, plus aucune présence humaine et une végétation qui a pris le dessus sur l’homme. L’ambiance du futur fait clairement froid dans le dos, et il m’est arrivé – juste pour le plaisir – de relire certains passages plusieurs fois afin d’en saisir toute l’essence et de m’imprégner de toute l’ambiance. Pour l’anecdote, durant les passages dans le futur, j’écoute en même temps l’album Relaxation de Zazie : des musiques instrumentales qui retranscrivent parfois bien l’ambiance du livre (contrairement au titre donné à l’album).
En clair, ce livre est un véritable coup de coeur. Je n’en reviens toujours pas de ma lecture, et j’ai vraiment apprécié ce côté “science-fiction, mais pas trop”, afin de ne pas perdre le lecteur et, surtout, de l’immerger complètement dans l’histoire : après tout, elle se passe à notre époque… en partie. Pour ceux qui se jeteront dans la lecture de cet incroyable roman, je vous souhaite de ressentir toutes les émotions que j’ai eu, et de pouvoir profiter pleinement de ce moment de détente.
Clementh
Clementh.net
C'est parti pour le deuxième tome de cette trilogie qui a débuté avec L'Entité 0247. Pour commencer, jetez donc un œil à cette magnifique couverture. Je trouve qu'elle à de la gueule. C'est un peu comme les gâteaux dans les vitrines des pâtisseries, ça donne envie.
Et le contenu alors me direz-vous ! Eh bien dans la même lignée que le premier tome, un thriller SF qui démarre sur les chapeaux de roues. Pas une seconde de mise en place, on est directement dans le feu de l'action.
Paige Campbell est l'une des dirigeante de Ville-Frontière, ce petit "Etat" autonome qui n'est autre qu'une place fortifiée au centre de laquelle se trouve, sous haute sécurité, la Brèche qui, chaque jour déverse son lot d'Entités. Bethany, une collaboratrice de l'équipe de Tangent fait, par hasard, une importante découverte sur le fonctionnement d'une de ces entités. Celle-ci permet d'ouvrir un passage dans le temps pour se rendre très exactement au même endroit, mais 70 ans plus tard (la couverture). A la vue de cet avenir de fin du monde ou plus aucun être humain ne semble vivre, Paige Cambell et son équipe vont se rendre d'urgence auprès du Président des Etats-Unis afin de lui faire part de la situation. Le livre commence à la sortie de cette réunion. Toute l'équipe de Tangent tombe dans une embuscade, Paige est enlevée et l'Entité volée.
Un petit cran en dessous du premier tome mais, Le Pays Fantômes n'en reste pas moins un thriller d'action très efficace et de grande qualité. Moins de science-fiction que dans l'Entité 0247 car ici, la seule SF réside dans cette possibilité de se rendre dans le futur. Pour le reste, c'est 100% action avec ce page-turner d'un peu plus de 300 pages qui se dévore sans modération. L'intrigue est une nouvelle fois très pointue, subtile et surprenante.
Certified "A fond l'action" by Wiitoo Takatoulire
www.wiitoo.over-blog.com
Note 5/6
En route pour de nouveaux mystères autour de la Brèche et ses artefacts
Retour dans cette saga aux allures de film d’action américain plus vrai que nature. Mais si la grande partie du récit est toujours autant rythmé, ce second opus se révèle quand même plus long au démarrage que le précédent. En effet, malgré les déboires de Paige dès le début, la mise en place est assez laborieuse pour Travis qui tourne un peu en rond, mais ce petit désagrément vaut le coup d’être passé pour ce qui vient ensuite.
Globalement le volume est assez soft en
matière d’artefacts. Le premier tournait autour de l’entité 0247 mais
dévoilait pas mal de choses autour de la Brèche. Ici, un seul artefact
mais quel artefact ! Il faudra à Travis un moment pour apprivoiser la
chose qui conditionnera toute son aventure et dévoilera ses spécificités
en temps voulu.
Ce nouvel objet est un nouveau mystère à résoudre, une totale nouveauté
et la convoitise qu’il suscite pose quantité de questions. Le lecteur
est accroché par ces énigmes, tout comme Travis, et s’attache à
découvrir le fin mot de l’histoire. Et ce même si l’intrigue de fond
dévoilée dans L’Entité 0247 ne progresse pas vraiment. On garde ça pour le tome 3 !
Un bon concept servi par plein de séquences d’action
Le Pays fantôme propose un très bon jeu sur un concept de science-fiction, accompagné d’images fascinantes. Le pays ainsi nommé est un terrain de désolation, d’isolement et d’abandon, sauvage, inhospitalier. Son identité ainsi que son histoire sont assez bluffants et avec le style entraînant qui caractérise l’écriture de Patrick Lee, le lecteur est attrapé et enchaîne les pages avec avidité en retenant son souffle, craignant pour la vie de chacun des héros et l’issue possible et radicale de la lutte qui s’est engagée.
Patrick Lee est un bon maître du suspense. Dans une construction classique mais efficace, il crée de la tension, lançant un compte à rebours redoutable et accélérant le rythme peu à peu, mettant ainsi les nerfs du lecteur à vif malgré sa certitude de voir Travis réussir. Et on se prête volontiers au jeu, ravis d’être baladés ainsi.
Un roman plus fouillé qu’il n’y paraît au premier coup d’œil
Au delà de la lutte pour le contrôle de l’entité et la survie, l’auteur développe toute une machination dont il dévoile peu à peu les ficelles. Ainsi, tout l’intérêt n’est pas concentré dans l’action mais également dans cette construction logique et réfléchie.
Pour déjouer le plan mis en place,
Travis se retrouve bien seul. Ou presque. Quelques personnes lui
apportent une aide efficace, notamment du côté féminin entre Paige et
Bethany. De chaque côté, des personnalités corrompues jouent avec le
pouvoir, mais les hommes intègres se trouvent tout de même.
Et tout ce beau monde de se canarder joyeusement, nos héros étant prêts
s’il le fallait à se sacrifier pour le bien commun, essuyant les plâtres
et tentant de trouver les bons alliés. Les rebondissements sont
intéressants, le fin mot de l’histoire assez convaincant.
Le Pays fantôme confirme le côté fun de la saga ainsi que ses principales qualités que sont l’écriture addictive et la construction honnête de l’intrigue. A lire en cas de manque de bon blockbuster américain sur les écrans.
Lelf - www.imaginelf.com - 16 avril 2015
L’entité 0247 , Le pays fantôme, Ciel Profond nous font vivre les aventures mouvementées de Travis Chase, ex-flic, ex-taulard sorti de 15 ans de prison et de sa compagne, la scientifique Paige Campbell.
Avec L’Entité 0247, Chase entreprend un périple dans les Rocheuses de l’Alaska, l’endroit où il souhaite recommencer sa vie. Mais c’est sans compter sur le fait qu’il tombe sur l’épave d’un 747, où tous les passagers ont été assassinés. Parmi eux, l’épouse du président des Etats-Unis. L’avion recelait un secret. Chase va se retrouver au cœur d’effroyables complots car il vient de découvrir que son gouvernement cache une incroyable vérité: une brèche spatio-temporelle s’est ouverte dans le désert du Wyoming dans un centre de recherche ultra-secret nommé Ville-Frontière. De la Brèche, jaillissent régulièrement d’étranges objets venus d’ailleurs. Les Entités. Certaines sont inoffensives, d’autres plus dangereuses, plus puissantes.
Une guerre invisible pour la possession d’une redoutable technologie futuriste d’origine mystérieuse coure depuis des décennies. Travis va vite comprendre qu’il en est un des rouages essentiel. Heureusement Paige sera là pour le guider dans sa quête.
La convoitise aux plus hauts niveaux de l’état de cette Brèche et de ces entités, entraine Chase et Campbell dans 3 tomes musclés et remuant. Le rythme est enflammé. Comme souvent en ce qui concerne la science-fiction, c’est peu crédible, et souvent hollywoodien, le tout saupoudré d’une histoire d’amour et de quelques gadgets, les entités. Bien entendu, l’enjeu n’en est rien moins que l’avenir de l’humanité. Bref, j’ai retrouvé un peu l’ambiance Bob Morane de Henri Vernes de mon enfance (période Ombre Jaune) mais avec une grosse poignée de testostérone.
Nigrafolia
https://nigrafoliablog.wordpress.com/2016/08/16/lentite-0247-le-pays-fantome-ciel-profond/
Le premier tome de "La Guerre sans fin", Paria, sort dans moins de deux semaines
! À cette occasion, nous vous proposons de découvrir "Lazare en guerre"
à prix réduit en numérique.
Sur Kobo, sur Emaginaire, sur Amazon et partout ailleurs.
« Au départ une petite librairie de 15m2 spécialisée dans le cinéma au cœur de la ville de Nantes. Puis la librairie s’agrandit et devient édition, et du cinéma passe à l’imaginaire et à la science-fiction. C’est d’abord un catalogue étranger, dont une prise de guerre qui lui permet de se consolider : Terry Pratchett et sa saga du Disque-monde. Puis peu à peu des auteurs français, et non des moindres : Pierre Bordage avec sa trilogie des Guerriers du silence, Roland Wagner, Serge Lehman et maintenant Catherine Dufour. En 30 ans, L’Atalante est devenue l’un des piliers de la SF en France. C’est son anniversaire que nous fêtons aujourd’hui. »
Nicolas Martin, La Méthode scientifique sur France Culture – 26/01/2019
Et la session de l’an passé ?